Coronavirus : nouvelles accusations contre la Chine en Allemagne

Une nouvelle accusation contre la Chine; mais cette fois-ci en Allemagne. Après les accusations de l’Afrique suite aux traitements infligés aux africains en quarantaine dans des hôtels chinois, la Chine fait face une fois encore à de nouvelles accusations. C’est Die Welt, l’un des trois plus grands quotidiens allemand qui, hier dimanche a accusé Pékin de mettre à profit son aide médicale dans la gestion de la pandémie du coronavirus pour faire la propagande de son idéologie politique.

Des fonctionnaires allemands invités à faire l’éloge de la gestion de la pandémie

Selon les accusations du quotidien allemand, la Chine aurait profité de son aide en équipement et ressources médicales pour faire l’éloge de son modèle politique. Des hauts dirigeants sont appelés à cet effet, à en croire le journal, à parler en bien de la gestion de la crise sanitaire. Des hauts fonctionnaires et personnels du ministère des affaires étrangères allemand ont été invités « à s’exprimer en termes positifs sur la gestion chinoise du coronavirus » informe le journal. Les dénonciations et accusations de Die Welt s’appuient sur un document confidentiel du ministère des affaires étrangères allemand. Le ministère refuserait au journal de confirmer ou démentir les informations.

Pékin nie toute accusation

Le ministère chinois des affaires étrangères n’a pas tardé à répondre aux allégations du journal allemand. C’est aujourd’hui à travers un communiqué que le diplomate tout en défendant la Chine a rassuré que son pays est déterminé à « renforcer la coopération internationale contre l’épidémie ». Nous ne voulons pas faire une « guerre de propagande » a-t-il déclaré. Il poursuit que : « Notre objectif est de mieux protéger la vie et la santé de notre population, et de préserver la sécurité sanitaire mondiale, pas de se faire apprécier des autres ». Contrairement aux accusations du journal, selon le diplomate chinois, la Chine n’a pas besoin de louanges ou d’une intention quelconque pour lancer « une guerre de propagande ».