La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une infection des voies respiratoires causée par un coronavirus nouvellement émergent, détectée à Wuhan, en Chine, en décembre 2019. C’était pour l’essentiel ce que l’on savait de cette nouvelle pandémie ; mais surtout qu’elle était extrêmement contagieuse. Cependant selon, des neurobiologistes à New York, des aspects nouveaux de la Covid-19 auraient émergé donnant une plus grande vue du mode d’action du virus dans l’organisme.
Une maladie respiratoire
Depuis que les premiers cas de coronavirus 2019 (COVID-19), causés par le syndrome respiratoire aigu sévère coronavirus 2 (SRAS-CoV-2), avaient été identifiés en Chine en décembre 2019 ; le séquençage génétique du virus avait suggéré qu’il s’agirait d’un bétacoronavirus étroitement liée au virus du SRAS. Ainsi donc, alors que la plupart des personnes atteintes de COVID-19 ne développaient qu’une maladie légère ou non compliquée, environ 14% auraient développé une maladie grave nécessitant une hospitalisation et un soutien en oxygène, et 5% avaient eu besoin d’une admission en unité de soins intensifs. La covid-19, dans ses manifestations, créerait de graves lésions aux poumons et induirait des lésions cardiaques. L’âge avancé et la comorbidité (présence d’un ou de plusieurs troubles associés à un trouble ou une maladie primaire) ayant été signalés comme facteurs de risque de décès.
Une maladie « rénale et neurologique très complexe»
Cependant, au fur et à mesure du nombre croissant d’infections et de décès associés dans le monde entier ; les scientifiques et médecins avaient pu documenter certaines « extensions » dans les cas graves. Rapidement, il était apparu que le nouveau coronavirus pouvait être compliqué par la présence chez l’hôte du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), de septicémie et de lésion au niveau du rein. Mais selon des médecins et scientifiques de New York aux USA, nouveau foyer mondial de la pandémie, la Covid-19 induirait elle même dans ses manifestations graves, des troubles rénales et neurologiques.
Autrement dit selon le Dr Julien Cavanagh, neurologue à Brooklyn, la Covid-19 attaquerait non seulement les poumons, mais aussi, les reins et le cerveau. Du coup, il ne serait pas étonnant, selon le Dr Cavanagh, en sus des manifestations symptomatiques de détresse respiratoires, de voir des malades, en des stades avancés de l’infection ; développer des « anosmies » (difficultés à sentir les odeurs), des « encéphalites », des accidents cardiovasculaires(AVC) et des insuffisances rénales aiguës nécessitant des dialyses.
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