Covid-19 en France : Premier décès dans le rang des policiers

La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie respiratoire qui peut se propager d’une personne à l’autre. L’épidémie a commencé en Chine, mais des cas ont été identifiés dans un nombre croissant d’autres régions, dont les États-Unis, les États européens et notamment la France. Et l’autre corps en sus de celui des médecins en première ligne contre la pandémie, était le corps des agents de sécurité et de défense. En France, la direction générale de Police annonçait ce vendredi, le premier décès d’agent dû au nouveau coronavirus.

« Un policier de très grande valeur »

L’agent de police décédé serait un officier du « expert national en techniques d’intervention » basé à Lognes dans la Seine-et-Marne, un département français de la région Île-de-France. « Le directeur général et les personnels de la @PoliceNationale ont appris avec émotion le décès d’un major de police des suites du #Covid19. Expert national en techniques d’intervention, il était un policier de très grande valeur. Nous partageons le chagrin de ses proches » avait dit en substance la publication via twitter de la Direction de la Police Nationale française. Cependant, l’officier de 54 ans et père de de deux enfants , serait un formateur réputé n’ayant pas, au regard à ses fonctions, de contact direct avec le terrain et la population.  Alors qu’en Hexagone ce serait près de 100 000 policiers qui auraient été mobilisés pour la surveillance du territoire et de l’application des mesures de confinement,  le problème de la sécurité des agents de police et du personnel soignant serait au centre des préoccupations des associations et autres syndicats de ce corps de métiers.

Une mission difficile

Début Mars, une alliance syndicale, dont Unsa-Police et l’Alternative PN-CFDT avait vigoureusement fait savoir leurs mécontentements au gouvernement. L’Alliance avait demandé de fournir aux officiers les masques et les gants dont ils avaient besoin pour appliquer un système national de lutte contre les coronavirus ; ou risquer de voir ses membres quitter le travail et abandonner la mission. Le 30 Mars dernier encore, en désespoir de cause, Le syndicat Alternative PN CFDT, lançait un appel aux dons pour doter les policiers, mais aussi les soignants, de masques et de protections lors de leurs missions. C’est qu’en France, la pénurie des masques, gants et autres équipements de protection adaptés à la crise sanitaire se faisait gravement sentir, le stock disponible, 86 millions, pouvant à peine couvrir 30% des besoins exprimés.

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