Le gouvernement indien a suspendu l’utilisation des tests de dépistage rapide chinois au covid-19, après avoir constaté des résultats douteux. Près de 650 000 tests qui viennent de l’empire du milieu, présentent des marges d’erreur se situant entre 6 et 71%, lorsqu’on compare leurs résultats à ceux effectués en laboratoire. Les autorités indiennes ont suspendu l’utilisation de ces tests pour une durée de 48 heures, en attendant qu’ils soient évalués. Ces tests devaient par ailleurs permettre aux autorités d’accroître le nombre de tests de dépistage effectués sur les patients qui ne présentent pas les symptômes de la maladie. Ceux-ci constituent 69% des personnes atteintes par le covid-19 en Inde.
D’autres matériels médicaux avaient été rejetés
Ces tests devaient également permettre aux autorités d’apprécier la propagation silencieuse du virus, à moins de 14 jours avant le déconfinement dans le pays. Notons que ce n’est pas la première fois que du matériel défectueux arrive de la Chine pour l’Inde. Des équipements de protection chinois avaient autrefois été rejetés dès leur arrivée. Le chef de la représentation diplomatique chinoise à New Delhi avait à l’époque recommandé que les commandes de matériels médicaux soient faits auprès des entreprises approuvées par le gouvernement chinois. Et même si cela a été fait, les doutes exprimés à l’égard des matériels chinois demeurent semble t-il.
20471 personnes contaminées
Signalons que les autorités sanitaires indiennes ne projetaient pas d’utiliser les kits de dépistage de la Chine pour réaliser des diagnostics. Pour cause, cette technologie chinoise rapide n’est pas suffisamment fiable. Pour rappel, les indiens étaient confinés depuis le 25 mars 2020. Cette mesure stricte devrait prendre fin le 03 mai prochain. Au regard de la paralysie de l’économie du pays, les autorités avaient autorisé à partir du lundi dernier, la reprise de certaines activités. Selon un dernier bilan, la maladie a tué plus de 600 personnes et contaminé 20 471.
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