La pandémie du coronavirus qui sévit actuellement dans le monde a vu naître de nouvelles luttes entre différents pays et même avec les organisations internationales. Les plus médiatisées sont les différentes opérations de saisies de masques entre pays occidentaux ou encore la guerre lancée par le président américain Donald Trump contre l’organisation mondiale de la santé qu’il accuse de ne pas avoir pris tôt des mesures. Mais loin de ces querelles, une autre situation se joue, cette fois-ci en Afrique où un pays a décidé de ne pas tenir compte des conseils de l’OMS, une première sur le continent. LNT vous fait le point sur la situation.
La toile africaine est mécontente. Et pour cause, les jeunes dénoncent le mépris palpable des occidentaux; mépris qui se serait accentué ces dernières semaines. L’affaire des vaccins testés sur les africains n’a rien arrangé. Les africains maltraités en Chine et accusés de répandre le coronavirus dans le pays non plus. Cette dernière idée, faut-il le rappeler est totalement absurde et idiote puisque la maladie a vu le jour en Chine avant de se répandre dans le monde entier.
L’enchaînement de ces situations a véritablement exaspéré les africains. Et pour couronner le tout, des experts du continent qui ont annoncé avoir une piste de solution contre le coronavirus n’ont pas du tout été écoutés, pis, les annonces sont souvent passées sous silence, et aucune initiative n’est prise par les organisations pour aider ou tout au moins réaliser des tests sur les solutions proposées par des experts.
Le cas du béninois Valentin Agon et du président Malgache Andry Rajoelina
Sur le continent noir deux solutions sont annoncées depuis plusieurs semaines. On peut citer le béninois Valentin Agon dont le traitement Apivirine, initialement mis sur le marché et validé par les autorités pour soulager les malades du sida est le premier cas évoqué en Afrique (de l’Ouest). D’après le professeur qui a fait quelques tests au Burkina Faso, plusieurs malades ont été guéris et d’autres ont vu leurs symptômes s’atténuer en prenant cet antiviral. Des tests sont actuellement en cours au Burkina Faso. Mais il y a aussi le cas spectaculaire du président Malgache Andry Rajoelina. Spectaculaire de par l’annonce elle-même, mais aussi le fait que cette annonce coïncidait avec le lancement officiel du traitement, un fait sans précédent sur un continent où on attendait d’habitude l’aval de l’extérieur avant toute décision importante. Ce traitement, le président l’a ingurgité lui-même en public comme pour faire taire les rumeurs à venir de toxicité du produit. Il est à base d’artemisia, une plante qui a déjà fait ses preuves contre le paludisme, utilisé depuis bien longtemps en Chine et dont l’un des pricinpaux composés est utilisé dans les traitements pharmaceutiques contre le paludisme.
Mais dans les deux cas, aucune initiative n’a été prise par les organismes internationaux pour vérifier l’efficacité de ces traitements. Au contraire ils ont été systématiquement déconseillés par l’OMS. Une question a alors fait le tour de la toile africaine : l’OMS aurait-elle réagi ainsi si des annonces avaient été faites par les pays occidentaux ? Oh que non! Bien évidemment des missions auraient été dépêchées et les gouvernements auraient été accompagnés dans leurs tâches pensent de nombreux africains. Tout est fait comme si les africains étaient incapables de mettre sur pied un traitement. Quant à la presse internationale, quand elle en parle c’est avec mépris et condescendance.
Les africains s’organisent entre eux
De par les données statistiques actuellement disponibles, l’Afrique est le continent le moins touché. Et les autorités ne veulent pas que cette donne change. Le président malgache Andry Rajoelina a entrepris de contacter ses pairs pour discuter de tests de la solution malgache, même si elle est toujours critiquée par l’OMS. il a été ainsi en contact avec les présidents congolais et sénégalais pour avancer sur ce dossier. De son côté le béninois Valentin Agon est quant à lui prêt à envoyer des comprimés à des pays africains pour des tests, en plus de ceux en cours au Burkina Faso. Il a aussi rencontré les autorités de son pays le Bénin pour en discuter.
Et sur la toile, l’optimisme est palpable. Pourquoi ? La réponse est toute simple, même si ces traitements ne sont pas à 100% efficace, elle démontre de la volonté de plus en plus grande des africains de prendre en charge leur destinée envers et contre toute opposition internationale. Les africains ont espoirs que même si ces deux solutions ne sont pas efficaces, qu’une solution africaine peut être trouvée contre ce fléau. Voilà ce qui anime la jeunesse africaine et qui marque véritablement un tournant dans la géopolitique mondiale.
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