Le professeur Didier Raoult, fervent défenseur français de la chloroquine dans la lutte contre la pandémie du coronavirus, a récemment fait comprendre qu’il n’avait pas l’intention de travailler sur un vaccin contre le covid-19. Lors d’un entretien exclusif accordé à un média français, l’infectiologue a déclaré que trouver un vaccin n’était pas à coup sûr la bonne solution. Il a qualifié le fait de « trouver un vaccin pour une maladie qui n’est pas immunisante» de « défi d’idiot ». Le microbiologiste a évoqué les près de 30 milliards de dollars dépensés pour obtenir un vaccin contre le VIH, tout en estimant qu’il ne s’agit pas d’une guerre de laboratoire, mais d’intelligence.
Il s’est montré positif concernant la chloroquine
Pour Didier Raoult, quand les gens n’arrivent pas à trouver un remède contre une maladie infectieuse, ils s’orientent vers la recherche d’un vaccin. « Il est déjà difficile de vacciner correctement contre la grippe, alors contre un nouveau virus… Honnêtement la chance qu’un vaccin pour une maladie émergente devienne un outil de santé publique est proche de zéro » a-t-il ajouté. Didier Raoult s’est par ailleurs montré positif, concernant l’efficacité de son traitement à l’hydroxychloroquine, en dépit du fait que ce médicament soit pointé du doigt par des scientifiques pour ses multiples effets secondaires. Selon lui, « ce traitement est bête comme chou, c’est pour ça qu’il irrite. On part d’un fait : une maladie sans remède ».
Plus de 20 000 morts en France
Le professeur n’a pas manqué d’affirmer toujours sa position concernant, l’azithromicine, un antibiotique étudié et testé d’une part et l’Hydroxychloroquine, efficace en laboratoire d’autre part. Selon Didier Raoult, les tests montrent l’efficacité de la combinaison de ces molécules. S’agissant du nombre de personnes décédées à cause du coronavirus en France, il a admis s’être trompé, puisqu’il doutait qu’il y ait plus de 10 000 morts. Au cours de son intervention, il a estimé qu’il aurait dû dire « je ne pensais pas qu’il y en aurait autant que ça ». Notons qu’actuellement, la France compte plus de 20 000 morts à cause du coronavirus.
Malgré ce bilan, l’infectiologue relativise. « En janvier 2017, dans l’indifférence générale, la grippe hivernale a tué près de 15 000 personnes. Attendons le bilan du Covid-19 sur la mortalité moyenne annuelle de la population française avant de qualifier la situation de grave » a-t-il indiqué.
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