Il est indéniable que la pandémie du Coronavirus va avoir d’importantes répercussions sur la marche de notre monde tel que nous le connaissons actuellement. La maladie est venue complètement chambouler l’ordre du système en place créant par la même occasion une panique mondiale. Toutes les nations, surtout les grandes puissances ont été prises de court par l’ampleur du Covid-19, ces puissances tentent tant bien que mal de mener à leur niveau la riposte face à la pathologie mais rien n’est gagné car la maladie continue de faire des milliers de morts et les cas de contaminations ne font qu’augmenter.
L’Italie est présentement le pays le plus impacté par la pandémie du Coronavirus, avec de très nombreux morts, fourchette comprise entre 13000 et 20000 morts. Au tout début de la pandémie, le pays était au bord du gouffre complètement dépassé par l’ampleur du Coronavirus. Le pays manquait de tout pour faire face à la pandémie du siècle, les équipements médicaux manquaient cruellement et le personnel soignant était à bout de souffle. Pilier de l’Union Européenne, l’Italie espérait que ses partenaires et voisins européens allaient voler à son secours mais il en a rien été.
Le constat amer de Letta
Les autres pays européens semblaient tétaniser et il n’y a pas eu de réactions pour soutenir l’Italie. Il aura fallu l’aide de la Chine pour permettre au pays de souffler un peu grâce à l’envoi d’équipements médicaux. L’ex-premier ministre italien, Enrico Letta, a pointé du doigts la léthargie dans laquelle les autres pays européens étaient plongés lorsque son pays avait le plus besoin d’aide.
S’exprimant à un site web d’actualité en ligne, Enrico Letta a déclaré que ses voisins européens avaient de la peine pour l’Italie mais qu’ils n’étaient pas prêts à réagir pour venir en aide au pays. La crise financière de 2008 et les crises migratoire de 2014 et 2015 ont été mis en avant par Enrico Letta pour montrer que l’Europe n’avait pas réussi à être solidaire. « Sur deux sujets totalement différents, l’Italie a eu la perception d’être laissée en première ligne, sans aide de ses partenaires européens. Les Européens nous abandonnent, les Chinois nous aident » dira en substance l’ancien premier ministre.
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