À la mi-mars, alors que l’Union européenne était confrontée à une hausse du nombre de cas liés au covid-19, le gouvernement américain annonçait l’interdiction unilatérale d’entrée sur son sol, aux citoyens venant de pays européens. Une décision assumée qui devrait d’ailleurs être prolongée dans les jours à venir.
En effet, le président Trump a confirmé qu’il souhaitait attendre de voir que le virus soit maîtrisé en Espagne, en Italie et en France, soit les trois pays européens les plus touchés par le nouveau coronavirus, avant de rouvrir ses frontières. Une manière pour lui de mettre la pression sur les nations concernées, elles qui ont déjà été clouées au pilori après que le président américain ait décidé de fermer ses frontières il y a quelques semaines.
Les Européens doivent d’abord vaincre le virus
Prévue pour durer trente jours, cette mesure sera rapidement prolongée. Le président Trump a plusieurs fois affirmé que lever cette interdiction de voyager à la mi-avril serait prématuré à la vue de la situation actuelle. Si la France, l’Espagne et l’Italie semblent enfin respirer, le nombre de cas et de décès observés reste relativement haut.
Les USA ferment les frontières
D’ici à ce que la situation revienne sous contrôle, les Européens ne pourront donc se rendre aux États-Unis, mis à part les personnes de nationalité américaine se trouvant en Europe ou les diplomates travaillant depuis plusieurs années aux USA et disposant d’une carte verte. Pour rappel, plus de 23.500 personnes sont décédées aux États-Unis des suites du covid-19, pour près de 500.000 personnes infectées.
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