Dans le cadre du traitement des patients affectés par le coronavirus, le gouvernement a reçu ce mercredi 15 avril 2020 une commande de chloroquine produit au Bénin. Malgré les polémiques que suscite son utilisation et les études toujours en cours, la chloroquine donne, pour le moment, plus d’espoir de guérison lorsqu’elle est utilisée pour traiter les cas confirmés de coronavirus. Comme d’autres pays, le Bénin a lancé la production locale de ce médicament. Il a même réceptionné sa première commande de comprimés de chloroquine le mercredi dernier.
C’est l’industrie pharmaceutique Pharmaquick qui a été sollicitée le ministère de la Santé il y a environ un mois pour produire au Bénin, la chloroquine. Selon le Directeur général de Pharmaquick Charles Adjalla au micro de Frisson radio, compte tenu des conditions, «la production de la chloroquine a été faite en urgence ». Il explique que «la production a été finie le 14 avril mais la préparation et les équipements ont débuté le 4 avril dernier ».
Les finitions ont été faites le 15 avril et les produits ont été immédiatement livrés à la centrale d’achat des médicaments essentiels et consommables médicaux (CAME). Cette première commande qui «nous a été adressée par la CAME est une production de quatre millions de comprimés ». Et c’est cette commande qui a été livrée.
Difficile de trouver les matières premières
A le croire, les matières premières viennent de l’extérieur. Alors, «ça a été la croire et la bannière pour obtenir ces matières premières de la chloroquine ». Car, depuis que «le produit a été reconnu comme efficace contre le COVID-19, les prix ont été multipliés par trente voire quarante dans certains pays ». Charles Adjalla précise même qu’il y a même des fabricants qui ont refusé de vendre. Ceci, parce que «les matières premières ont été réquisitionnées par des Etats ».
Mais, ayant des contacts un partout dans le monde (en Chine et en Inde), «nous avons pu avoir les matières premières ». Par ailleurs, il explique qu’il y a deux types de matières premières. Il y a ce qu’on appelle le principe actif, la chloroquine. Ensuite il y a les excipients qui sont des produits qu’on rajoute pour la fabrication du médicament mais qui n’ont pas de rôle biologique. Selon lui, en plus du principe actif, il y a une dizaine d’autres produits qui sont utilisés.
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