Alors qu’ils avaient été arrêtés le mercredi dernier et devraient être jugés par une cour criminelle, plusieurs soldats de Boko Haram se sont donnés la mort au Tchad. Selon l’annonce faite par le procureur de la République ce jeudi à la télévision nationale, ce sont les corps sans vie des éléments de Boko Haram qui ont été retrouvés dans leur cellule à N’Djamena. Ils avaient été tous arrêtés lors de l’opération du 31 mars au 08 avril dernier. En effet, le but de l’opération est de lutter contre le djihadistes qui attaquent les citoyens tchadiens sur le lac Tchad.
» Nous avons enterré 40 corps et remis 4 corps au médecin légiste pour une autopsie «
« Colère de Bohoma « , c’est ainsi qu’est nommée la vaste opération qu’a mené le Tchad entre le 31 mars et le 08 avril dernier contre les attaques djihadistes sur le lac Tchad. Au total, 1.000 djihadistes ainsi que 52 soldats tchadiens ont trouvé la mort pendant l’opération. Certains éléments de Boko Haram avaient été arrêtés et conduits dans une cellule. Mais contre toute attente, ils ont tous été retrouvés morts jeudi dernier dans leur cellule.
Selon la déclaration du procureur de la République Youssouf Tom à la télévision nationale, c’est dans la matinée du jeudi que leurs geôliers ont tenu à informer les autorités de la mort de 44 prisonniers, alors qu’ils étaient dans leur cellule. Afin de déterminer l’origine exacte de leur décès, le procureur a indiqué qu’une autopsie a été diligentée. « Nous avons enterré 40 corps et remis 4 corps au médecin légiste pour une autopsie » a-t-il informé avant de préciser que les premiers résultats de l’autopsie révèlent « … qu’il y a eu consommation d’une substance létale et iatrogène, ayant produit un trouble cardiaque chez les uns et une asphyxie sévère chez les autres ».
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