Ce mardi, le vice-président américain, Mike Pence, lors d’une visite à la Mayo Clinic , une fédération hospitalo-universitaire de recherche américaine et de réputation mondiale, à Rochester, dans l’Etat du Minnesota, avait créé le malaise. le Vice-Président avait expressément demandé à ne pas porter de masque de protection, en désaccord avec les mesures barrières fédérales édictées par Washington, mais aussi en opposition à la politique intérieure de sécurité de l’institution visitée. Un choix qui avait suscité la polémique.
Mike Pence dit ne pas être infecté…
Le vice-président américain, alors qu’à l’issue de sa visite, la presse lui avait demandé pourquoi de toute la délégation qui l’accompagnait, il avait été le seul à ne pas porter de masque ; Pence avait répondu qu’en tant que vice-président, il était régulièrement testé pour le nouveau coronavirus. Et que de ce fait il n’en avait pas besoin puisque, cette mesure barrière était surtout destinée à empêcher une personne atteinte de répandre le virus. Mais qu’en outre il voulait pouvoir « parler à ses chercheurs, ce magnifique personnel de santé, les regarder droit dans les yeux et leur dire ‘’Merci’’ ». Certes depuis environ un mois, selon Washington, le vice-président Pence subissait chaque semaine des tests de dépistage du virus.
Mais le port du masque était une recommandation de l’administration Trump. Et le CDC, principal organe étatique de contrôle de la santé publique, avait recommandé début avril que les américains envisagent de porter des masques en public pour aider à prévenir la propagation du virus par les porteurs asymptomatiques. Mais M. Pence n’était pas le seul haut fonctionnaire de la Maison-Blanche à faire preuve de réticence pour les masques faciaux. Juste après que le président Trump ait annoncé les nouvelles directives fédérales sur le masque, il avait immédiatement déclaré qu’il n’avait pas l’intention de suivre lui-même ces directives. il avait précisé en l’occurrence : « Je choisis de ne pas le faire ».
Laisser un commentaire