Vendredi, les autorités chinoises revoyaient à la hausse, le bilan de décès dus au nouveau coronavirus sur le territoire. Près de 1300 personnes décédées du coronavirus dans la ville chinoise de Wuhan, soit la moitié du total précédent, étaient ajoutées n’ayant pas été comptabilisées. Mais pour le président américain, de telles erreurs de la part des autorités chinoises, étaient loin d’être fortuites. Ce vendredi également, le président Trump, laissait entendre que même les correctifs apportés étaient en deçà des véritables chiffres et qu’il y avait de ce fait lieu, de s’interroger sur les origines déclarées de la pandémie.
Trump révèle un bilan chinois plus élevé
Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, au sujet des correctifs apportés au bilan des décès, avait, dans un communiqué, assuré qu’il n’y avait « jamais eu aucune dissimulation » de la part du gouvernement chinois. Ces nouveaux chiffres étaient donc, selon le gouvernement local de Wuhan, juste des mises à jour reflétant des déclarations incorrectes, des retards et des omissions. Et ces correctifs ne concernaient bien évidemment que la région de Wuhan, épicentre de la pandémie. Mais pour le président Trump, il ne fallait pas s’y laisser prendre.
Dans un tweet ce vendredi, le président américain, déclarait que le nombre des personnes contaminées en Chine serait en réalité bien plus élevé que celui des USA. « La Chine vient d’annoncer le double du nombre des morts causées par l’Ennemi Invisible. Il est bien plus élevé que cela et bien plus élevé que celui des États-Unis ! » Avait-il publié en substance. Donald Trump, remettant en cause par son tweet la sincérité des autorités chinoises, avait également autorisé son administration à initier une enquête sur les origines de la pandémie.
Les USA veulent enquêter en Chine
Selon les sources officielles chinoises, le virus auraient émergé du marché d’animaux exotiques de Wuhan, vu que des milliers de coronavirus existaient à l’état naturel chez des animaux comme les chauves-souris. Mais pour Washington, le virus aurait émergé suites à des manipulations au sein d’un « laboratoire de virologie » dans la ville. Et vendredi, Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo appelait la Chine, dans un souci de transparence, à autoriser les États-Unis à accéder au laboratoire de Wuhan. « Nous demandons toujours au Parti communiste chinois de permettre aux experts d’entrer dans ce laboratoire de virologie afin que nous puissions déterminer précisément où ce virus a commencé », avait déclaré en l’occurrence Pompeo sur une chaine nationale américaine.
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