La France, c’est plus de 100 000 cas du nouveau coronavirus confirmés, avec plus de 600 personnes hospitalisées en Normandie dans le nord du pays. Et alors que le pays entier attend la fin de la période de confinement annoncée pour le 11 mai prochain par le président de la République ; un homme de soixante ans était pris à Rouen, capitale de la Normandie, pour conduite en état d’ivresse. Le vieil homme trépassait quelques heures après son interpellation.
Un décès aux circonstances troubles
L’homme de soixante avait été arrêté pour conduite en état d’ivresse et alors qu’il était en garde à vue, avait passé l’arme à gauche « dans la nuit de mardi à mercredi » selon des sources officielles. Pourtant, vu son âge avancé, son état d’ébriété et l’environnement de crise sanitaire que traversait le pays et notamment la région de Normandie ; l’officier de de police judiciaire en charge de sa garde à vue aurait requis la visite d’un médecin. Une procédure normale et encadrée par l’article 63-3 du Code de Procédure Pénale. A l’issue de de la visite médicale, le médecin requis aurait mentionné sur son certificat médical que l’état du prévenu n’était pas incompatible avec la mesure de garde à vue.
Une enquête aurait été ouverte pour déterminer les « causes véritables du décès » du gardé à vue. Selon l’Article L234-1 du Code de la route, le sexagénaire aurait risqué n’eut été son décès, deux ans d’emprisonnement et de 4 500 euros d’amende. L’autopsie du corps du prévenu se ferait certainement en considération du contexte pandémique où les personnes de sa tranche d’âge étaient des plus vulnérables. Et où, tous les départements normands sont considérés comme zone d’exposition à risque avec une circulation virale importante du Covid-19.
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