Quelques instants après la proclamation des résultats provisoires des élections communales du dimanche dernier par la CENA très tôt ce jeudi 21 mai 2020, Abraham Zinzindohoué a exprimé sa satisfaction par rapport à la prouesse de l’Union progressiste dont il est membre fondateur. Le parti Union progressiste sort des élections communales du dimanche 17 mai 2020 avec 820 conseillers élus sur 1815 possibles. Un résultat qui réjouit le député et membre fondateur du parti Abraham Zinzindohoué. «De toutes les façons aux dernières législatives, nous étions déjà en tête. C’était un essai, notre objectif c’est de transformer l’essai en succès. Ce qui vient d’être fait », confie-t-il à nos confrères de Frisson radio.
Il estime que, «si l’UP a pu conserver son avance, on ne peut qu’avoir du ressentiment de satisfaction ». Et «sans crier au triomphalisme, c’est la victoire des Béninois, c’est la victoire de la démocratie, c’est la victoire de ceux qui, malgré l’appel au boycott des opposants, se sont déplacés et qui ont mis la démocratie à un niveau important ». Il croit que c’est une réussite pour le gouvernement, la CENA, les partis politiques, tous ceux qui sont impliqués pour qu’on ait ce résultat. Plus encore, «c’est un sentiment de satisfaction, d’abord pour l’ambiance générale, pour tous les défis qui ont été relevés, le taux de participation et le calme général ».
Elections relativement apaisée
C’est l’une des élections que Abraham Zinzindohoué voit de façon relativement apaisée. Il relève que quand on voit peu l’histoire des élections au Bénin, «ça a été toujours jonché de petites histoires, de problème de liste, de conciliabules ». Cette fois-ci, «contrairement à ce qu’on pourrait penser avec la Covid-19, on s’attendait à des imprévues mais là, tout s’est déroulé ». Toutefois, il reconnait qu’il y a eu quelques incidents regrettables, «mais globalement, c’est une élection apaisée et assez pacifique ». Et «je crois que le Bénin renoue avec sa tradition de paix ». C’est la preuve pour lui que le chef de l’Etat a vu juste de convoquer ce dialogue politique «qui nous a amené à ce résultat ».
L’ex-ministre estime que les petits dysfonctionnements qu’il y a eu autour des législatives ont été corrigés. Et aujourd’hui, «nous sommes heureux de voir l’éventail, l’offre politique ». Il trouve que «ce n’est plus deux partis politiques soutenant le chef de l’Etat, le programme du chef de l’Etat mais, c’est une offre variée ». Certes, il y a ces deux partis mais «il y a un grand parti de l’opposition (FCBE) qui a fait ses preuves ». Il y a deux autres qui n’ont pas pu atteindre les 10 % mais qui «étaient dans la bagarre et qui ont rendu la chose un peu plus intéressante ».
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