Alors que l’épidémie de coronavirus fait rage dans le monde, une lutte est engagée pour la découverte du traitementun peu partout dans le monde. L’Afrique n’est pas en reste avec deux solutions mises en lumière par des expériences positives : Le covid-organics de Madagascar et l’Apivirine du Bénin. Mais si le premier traitement vanté par le président malgache fait le tour de l’Afrique avec des commandes pour des tests, le second, l’Apivirine est moins mis en lumière alors qu’il aurait montré des résultats encourageants d’après les premiers éléments rendus publics au Burkina Faso.
Une situation qui ne plaît guère à bon nombre d’internautes, pour qui le gouvernement béninois n’accompagne pas assez son chercheur, Valentin Agon auteur du traitement Apivirine. Dans des messages disséminés en commentaires et posts sur twitter, facebook et même dans des groupes whatsapp, plusieurs internautes béninois se demandent pourquoi le traitement ne bénéficie pas d’un appui franc à l’instar de celui du président malgache qui parle contre vents et marées et même contre l’avis de l’OMS du traitement testé et éprouvé dans son pays.
L’Apivirine de Valentin Agon possède en plus un atout considérable : il avait été validé sur le marché comme antiviral bien avant l’épidémie du coronavirus. Pour certains internautes, le gouvernement béninois devait mettre en branle, dans le pire des cas, une série de tests pour prouver ou non son efficacité. Le chercheur quant à lui tente de convaincre les autorités africaines. Au Burkina Faso, deux tests ont été lancés : celui de l’Apivirine et celui de la chloroquine, autre traitement jugé efficace par certains chercheurs, notamment le sénégalais Moussa Seydi et le français Didier Raoult.
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