12 mois de prison, dont 6 ferme. C’est le verdict prononcé par le juge ce mardi 19 mai au cours de la deuxième audience du procès en appel du journaliste Ignace Sossou contre le procureur Mario Mètonou. Démarré mardi 05 mai dernier, la cour d’appel avait renvoyé le délibéré du procès pour ce mardi 19 avril. La cour condamne Ignace Sossou à 12 mois de prison dont 6 en sursis et 6 ferme avec 500.000 FCFA d’amende. Les juges dans un premier temps se sont intéressés au profil du mis en cause, Ignace Sossou.
Les avocats du procureur Mètonou dans leur plaidoirie ont émis plusieurs interrogations. Au sujet des propos du Procureur sur la coupure d’internet relayés par Ignace Sossou, « le procureur a-t-il parlé des élections législatives de 2019? » s’est interrogé, l’un des avocats. « Ce n’est pas mot pour mot ce qu’a dit le procureur», insiste un autre avocat qui fait réagir le bâtonnier Robert Dossou, avocat du journaliste Ignace Sossou, qui demande à la cour de redorer l’image de la corporation.
L’acte posé par le journaliste vise à mettre le procureur en difficulté vis-à-vis de sa hiérarchie, réagit le ministère public. Pour Me Robert Dossou, « si c’était des tweets qui encensent le gouvernement, le journaliste Ignace Sossou ne se retrouverait pas en prison. Il n’y a donc aucune infraction, fait-il remarquer». A en croire les avocats de la défense, « lorsqu’il y a des erreurs dans la publication d’un journaliste, on exige un droit de réponse. On ne le poursuit pas », se désolent-t-ils.
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