Le Gouvernement du Bénin à travers ses ministres en charge de l’éducation, a accepté rencontrer les organisations syndicales, jeudi 14 mai dernier. L’objectif de la rencontre est de discuter autour de la reprise des cours dans un contexte marqué par la pandémie du coronavirus. Les centrales et confédérations syndicales ont brillé par leur absence.
Les centrales et confédérations syndicales ont voulu exprimer leur mécontentement vis-à-vis de l’exécutif. Ce qui justifie, selon le secrétaire général de la confédération des organisations des syndicats indépendants (COSI-Bénin) leur absence. Les raisons du boycott s’expliquent aussi par la manière dont le dialogue est conduit par les ministres en charge de l’éducation. « C’est nous qui avons anticipé et demander une rencontre pour aborder les contours de la reprise des classes en cette période du coronavirus », a confié Noel Chadaré à LNT.
Les choses ont tardé et ne pouvons accepter, dit-il. « Nous avons envoyé le courrier pour que les ministres nous reçoivent avant la rentrée mais ça n’a pas été fait. Le gouvernement a pris sa décision de reprise des cours et c’est après ça qu’on accepte nous recevoir. Nous avons estimé que c’était une invitation de la 25ème heure et nous ne pouvons pas répondre à cette invitation », soutient-il.
Comment canaliser les enfants pour une reprise sans difficultés ? C’est autour de cette question que nous avions voulu rencontrer les ministres vu les risques de propagation du virus. C’était ça l’objet de la rencontre. C’est parce que le gouvernement a réagit tardivement qu’on a boycotté la rencontre, a dit Noel Chadaré.
Par ailleurs, la Cosi-Bénin, la Csa également ont fait des propositions au gouvernement pour sortir de la crise. Le gouvernement est allé dans la précipitation et dans l’impréparation. Les résultats sont là, ça a donné ce que ça doit donner, se désole Noel Chadaré de la Cosi-Bénin.
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