Bénin : le régime Talon et son addiction à la dette

Le régime de la rupture s’est lancé dans une vaste opération de communication travers des tribunes et des lettres du président aux dirigeants du FMI et autres soit disant Partenaires Techniques Financiers (PTF),  afin de préserver son accès continu au crédit. Cela est-il dans l’intérêt du Bénin et des béninois ? Quels crédits pour quoi faire ? Le problème de Wadagni est qu’avec Talon, ils ont décidé de privilégier le crédit fourni par les privés locaux et étrangers. Au troisième trimestre 2019 60% des 3734 milliards de la dette du Bénin est détenue par des privés, dont 44% au titre des obligations et bons que Wadagni et Talon émettent a tour de bras depuis leur arrivée au pouvoir (734 Mds depuis le début 2020). Emissions en devises locales et émissions privées ne sont pas identiques, le Benin ayant 611 milliards ou 16% de son encours de dettes au 30/09/2019 détenue par des prives en devises étrangères. Traditionnellement  les remises ou moratoire concernaient la dette non privée, « officielle ».

Comment obtenir un moratoire et /ou une annulation pour la dette privée, ces euro bonds a près de 6%, ces bons et OAT a 6%+ dont on a abusé depuis 2016 ? Ces porteurs sont dispersés, même si il y a quelques gros porteurs .Est ce que les porteurs d’obligations et bons du Bénin, d’Euro bonds vont nous « pardonner » ce moratoire ou annulation à supposer qu’on arrive à le faire ?Le dilemme est : soit on prend un moratoire ou annulation de la dette non privée seulement, et l’impact est faible parce que seule 40% de la dette est concernée et les taux sont plus faibles (1,5% en moyenne contre 6,1% selon la CAA), soit on étend un moratoire et annulation a la dette privée (ce qui n’est pas facile) et on risque sa réputation et la notation du risque crédit… Alors, Wadagni et Talon veulent emprunter plus, non pour aider les béninois a traverser la crise, mais pour rembourser la dette préexistante qui ne génère pas assez de revenus pour payer, surtout en période de choc sanitaire et/ou économique comme actuellement.

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Evolution de la dette et du taux d’endettement sous le régime TALON

Les statistiques publiées par la CAA s’arrêtent au 30/9/2019 et montrant un total de dettes de 3734 milliards de dettes, contre 2101 milliards a son arrivée en Avril 2016 soit une augmentation de 78% en trois ans et demi. Depuis la situation ne semble pas s’être améliorée. Au quatrième trimestre 2019, toujours selon la CAA, il y avait 777 milliards d’engagements nouveaux,  de prêts supplémentaires. Depuis le début de l’année 2020, le Benin a émis 780 milliards supplémentaires d’obligations et bons du Trésor.

Ceci porterait le total de l’encours de dette à 5284 milliards dont il faut soustraire le remboursement de capital qu’on peut estimer de façon généreuse à 284 milliards (ils étaient de 331 milliards sur les neuf premiers mois de 2019). L’encours de dette serait don d’environ 5000 milliards de CFA soit près de 2 fois et demi ce qu’il était à l’arrivée du régime TALON ! Selon le journal financier américain Bloomberg, n’eut été la pandémie, le gouvernement de Mr Talon s’apprêterait à lancer une autre émission d’obligations en devises (Euro ou Dollars) de plus de plus 500 Millions de dollars !

Les taux d’endettement continuent de grimper s’approchant de la limite théorique de 70% édictée par les critères de convergence de l’UMOA récemment jetés au panier. Nous ne publions que les ratios d’endettement  Dettes / PIB de 2016 a 2018, les chiffres du PIB pour 2019 n’étant pas encore certifiés.

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Une gestion hasardeuse de l’économie et de son financement sous Talon

La dette ayant augmenté de 150% ou ayant été multipliée par 2 et demi, Le béninois va-t-il vu sa condition s’améliorer de 150% ? Même de 15% ? On est en droit d’en douter. Selon les dernières statistiques de la banque mondiale pour 2017 (derniers chiffres publiés, mais la tendance ne semble s’être inversée vu le vécu quotidien), le revenu net ajusté par habitant n’a augmenté que de 0,4% après avoir baissé de 2,15% au cours de la première année au pouvoir du régime Talon !

Le PAG avait identifié un besoin de financement prive de 5120 milliards et un financement public de 2435 milliards. A un an de la fin du mandat présidentiel  et  environ 5000 milliards d’encours de dettes (dont environ 3000 milliards de dettes nouvelles), quel est le taux de réalisation des 45 projets du PAG ? Les emprunts prives ont-ils servi au financement qui devait être public ?

Wadagni et Talon ont conduit une gestion hasardeuse de l’économie se traduisant par, entre autres,  de mauvaises utilisations des financements, et de mauvais choix d’instruments de financement.

  1. Mauvaise utilisation des prêts : Le régime de la rupture à mal utilisé les financements en dépensant sur des projets non générateurs de revenus additionnels et durables et pire, il  les concentrent sur des secteurs qui n’entrainent pas d’autres. On investit dans des projets d’infrastructures touristiques , comme la baie artificielle d’Avlékété, dont le retour sur investissement est douteux.
    1. Le tourisme est un des premiers secteurs d’investissement du PAG si l’on compte le nombre de projets (13 sur 45) et le montant cumule des investissements specifiques au secteur et ceux indirects atteint 1063 milliards soit 14% des besoins de financement du PAG (voir notre article précèdent sur l’analyse du PAG):           

En l’absence de point d’exécution précis, autre que les vidéo-pub, il est difficile de connaitre le cout réel de ces projets et leur niveau d’exécution. L’industrie, qui génère en moyenne 3 emplois pour un emploi directement créé est le parent pauvre du PAG. De façon ironique, la crise sanitaire actuelle démontre l’inanité d’une stratégie basée sur le tourisme, sur la demande externe en général, les flux touristiques Nord – Sud ou Sud- Sud étant pour le moins incertains au présent et dans le futur proche.   

  • On fait de l’asphaltage dans des quartiers huppés comme les Cocotiers et la Haie vive au lieu de privilégier la desserte rurale qui permet aux paysans d’écouler la production, et les routes inter états qui permet l’accès au marché régional, routes dont certaines avaient déjà été réfectionnées en tout ou partie du temps de YAYI ( Cotonou – Hilacondji, et Cotonou – Bohicon notamment). Dans ses lubies de transformer Cotonou en une copie des capitales scandinaves, le régime de la rupture a d’abord détruit ou fragilisé les tissu économique informel par des casses sauvages de Toboula et autres. Là où on promettait d’ »asphalter » toutes les rues de Cotonou, on voit a l’arrivée quelque quartiers. Ce choix d’ »embellir » les villes au lieu de faire un maillage routier couvrant le pays et d’assurer une distribution optimale de la production notamment agricole, relève de la myopie car ces investissements ont un impact plus faible sur l’activité économique, la génération de revenus supplémentaires, ou la régularité des revenus  qui permet la résistance aux chocs comme on en a tristement besoin en ces temps de pandémie.
  • On continue de privilégier la production et commercialisation de cultures de rente comme le coton, que nous vendons à l’état brut, sans bien sur en maitriser le cours. Quand les cours étaient orientés à la hausse passant de $1,53 le kg en Avril 2016 a $2,03  en Avril 2018, soit près d’un tiers de hausse, on a célébré sans se préparer à la baisse cyclique qui se manifeste maintenant avec un cours redescendu à $1,5 en Mars 2020.  Pire, les revenus supplémentaires générés par de meilleurs cours mondiaux sont allés  majoritairement aux oligopoles qui contrôlent la filière coton, la société contrôlant les procédures d’import-export, les fournisseurs d’engrais. Par exemple, ces oligopoles se sont octroyé 50% d’augmentation des frais prélevés par eux contre quelque 10% aux motoculteurs exposés aux risques de cancer.
  • Financement opaque par recours extensif à la dette privée : La dette privée coute plus cher (6,1% en moyenne contre 1,2% pour la dette officielle). Les conditions de financement de la dette privée sont complétement opaques : commission payées aux banques intermédiaires pour le placement des obligations, frais payes a la Banque Mondiale pour l’obtention de garantie, toutes choses qui peuvent ouvrir la voie a des détournements sophistiques et des conflits d’intérêts.
    • En 2019, le régime annoncera a coup de publicité et d’effets d’annonces un emprunt obligataire en euro depuis la bourse de Dublin en Irlande, avec comme intermédiaires  financiers/placiers des banques comme Citibank. Comme d’habitude c’est l’opacité sur les frais financiers payes a ces intermédiaires, frais qui grèvent le cout du crédit. Auparavant le régime de la rupture fera la publicité du refinancement d’une partie de la dette auprès de banques privées. Là encore des intermédiaires notamment locaux –rarement étrangers aux cercles du pouvoir.  Les institutions financières internationales offriront des garanties financières contre des payements allant jusqu’à 0.5% du montant des prêts, payés d’avance, er grevant le cout réel des financements.
  •  Ils ont financé dans l’opacité la plus totale, des investissements longs avec des financements à moyen, voire court terme (1 a 3 ans, 6 ans maxi pour les bons et OAT). La durée moyenne de l’obligation est d‘environ 6 ans. Pour l’encours de 1660 milliards d’obligations, en moyenne, le temps restant pour les rembourser est de 2,7 ans et en plus il faut commencer à rembourser sur la même période une partie des 780 milliards levés en 2020. Et ils n’ont pas fini d’emprunter !  Une règle de la finance est l’alignement sur la durée des prêts  sur  la durée de vie utile des équipements et /ou investissements. Au Benin de Talon, les mauvais alignements  concernent  les locations couteuses de centrales électriques, l’extension de centrale électriques etc… et les investissements routiers ou dans le parc animalier.
  • Ils ont privilégié le financement prive sans prévoir la résistance aux chocs. Le régime de la rupture a choisi dès le départ d’emprunter massivement sur le marché domestique des obligations.

L’heure de vérité sonne

Pendant des années, le régime Talon aurait effectué des gymnastiques financières pompeusement baptisées reprofilage de la dette, se traduisant entre autres par « emprunter pour payer des prêt existants ou nouveaux ». La crise actuelle et les tensions sur le marché financier obligent le gouvernement à faire face a ses choix hasardeux. En effet, l’appétit grandissant qui existait pour les émissions obligataires des pays de la périphérie du capitalisme s’estompe et une plus grande attention est prêtée aux risques. A titre d’illustration les fonds de placement occidentaux ont retiré plus de $80 milliards de dollars des marches des pays dits émergents. Ceci expliquerait les fanfaronnades de notre gouvernement qui dit refuser les moratoires et annulations de dette, prêche dans le désert pour une augmentation des Droits de tirage spéciaux (DTS), et découvre subitement les bienfaits des prêts concessionnels (officiels non prives) qu’ils avaient délaissé. Ce discours serait recevable si les financements supplémentaires recherchés étaient destinés à alléger les peines du peuple par des mesures de soutien à la consommation et une prise en charge médicale améliorée.  Mais il est permis d’en douter :

Les Zems n’ont reçu aucune aide, même symbolique, comme au Togo voisin. Chômeurs et pauvres ne sont l’objet d’aucune attention ou soutien financier. Les soins médicaux sont aussi chers et même les dons de masques reçus sont revendus au lieu d’être distribués !

 La solution n’est donc pas d’ouvrir les vannes du crédit à un gouvernement qui l’utilise à mauvais escient et laisse aux générations futures un fardeau qu’il ne pourra payer. Un moratoire et une annulation de dettes permettra d’allouer les ressources prévues pour le remboursement des dettes officielles (47 milliards pour les neuf premiers mois de 2019 ) a l‘allègement partiel des souffrances des béninois. Ceux-ci, une fois libérés de la chape de plomb du régime Talon pourront  réévaluer la stratégie de financement de l’économie dans le cadre d’une vision centrée sur l’homme. Toute autre alternative ne servira qu’à creuser un peu plus le trou dans lequel Talon et Wadagni enfoncent le Benin et ses habitants.

Le Benin et ses fils survivront  

26 réponses

  1. Avatar de Bito
    Bito

    Il nous endette comme il endettait ses entreprises

  2. Avatar de connardvirus
    connardvirus

    Agadjavi…
    Ecoute! Gombo a déjà répondu. Tu ne connais rien de lui.Ce Monsieur qui n’est pas mon copain, a eu plusieurs vies parce qu’il n’a pas les 2 pieds dans le même sabot. Au lycée Béhanzin c’était l’un de nos glorieux brillants anciens et il est normal que j’en parle d’autant plus qu’il m’a inspiré dans mon parcours professionnel. Ex. Bill Gates fut un informaticien de génie et il a changé de trajectoire depuis un certain temps. Nous sommes pour l’excellence et non nous complaire dans la médiocrité. JFC Houessou est homme multicarte de talents qui transcende les chapelles. Oui ! toujours cette manière de chercher la petite bête en regardant vers le bas n’est ce pas ? Détends toi et n’oublie pas de regarder vers le grand large.

    1. Avatar de Ouanilo
      Ouanilo

      Laisse-le agadjavi du collège de Glazoué où il a redoublé 2 fois avant de rejoindre bohicon 1 pour enfin obtenir son bac avec mention passable

  3. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Quels que soient les justifications/arguments invoqués, Il y a 2 problèmes :
    Une absence de clarté sur l’utilisation de l’argent emprunté. Aucune communication détaillée dessus.
    Aucune politique visible d’incitation aux investissements, de protection douanière intelligente, au bénéfice des entreprises béninoises qui produisent local et pour les besoins du plus grand nombre.
    \\\\ ///
    (@_@)

    1. Avatar de delphin GOUVOEKE
      delphin GOUVOEKE

      Je suis attristé pour moi et ppir les autres marginalisés

    2. Avatar de delphin GOUVOEKE
      delphin GOUVOEKE

      Mon cher tu as tout dit

  4. Avatar de Gombo
    Gombo

    Zatin innove dans la finance ! On aura tout entendu avec les rupturiens qui se complaisent dans leur ignorance arrogante !
    1-« Les émissions de titres par les états sont des « émissions revolving » selon Zatin !!! c’est une des nouveautés des rupturiens et de leur soutiens. Le revolving est une ligne de crédit qui baisse quand on l’utilise et se remplit à mesure qu’on rembourse. Les titres – des émissions séparées – ne sont rien de pareil. Emprunter pour rembourser est de la mauvaise gestion. Que ces pratiques soient répandues dans l’UMOA n’en fait pas des pratiques orthodoxes ! La preuve que ce n’est pas du revolving est que le stock de bons et obligations du trésor augmente dans l’encours de la dette reporte par la CAA, a moins qu’on ait affaire a une ligne de revolving a limite variable et illimitée !
    2- Les choix d’investissement ont de l’importance. Quand votre maison est en mauvais état, faut il réparer le toit qui fuit ou mettre de la peinture sur la facade sans meme combler les craquements. L’économie c’est l’utilisation/allocation de resources rares ( comme le financement). Si les rupturiens et leur soutiens ne peuvent comprendre ce qui est primordial et ce qui est secondaire et que seules les apparences, le bling bling les guident, on aboutit la ou on est … Faudra t-il emprunter a nouveau pour maintenir les routes des cocotiers, parce que l’on aura rien fait pour générer des revenus?
    3- Vous parlez de réparations au Sénégal et on parle de nouveaux investissements au Benin ! Encore une fois l’économie est l’allocation des ressources rares, la ou elles rapportent le plus, ont le plus fort impact ! Le lac marin d’Avlékété rapportera t-il plus qu’une usine de concentré de tomates par exemple, ou la remise en route d’industries cotonnières, de l’habillement ?
    Zatin au lieu de discuter et commenter les questions posées trouve aisé de s’en prendre a YAYI. YAYI est parti et ne sera plus jamais président. Mais on a maintenant un clan qui pompe les ressources du pays, opprime ses habitants, et laisse aux enfants une montagne de dettes. Parlez de ca au lieu de divaguer et étaler votre ignorance arrogante !

    1. Avatar de connardvirus
      connardvirus

      Oui Gombo!
      Ils ont l’ignorance décomplexée et veulent aussi que nous rendons hommage à la médiocrité.

    2. Avatar de Agadjavidjidji
      Agadjavidjidji

      « Emprunter pour rembourser est de la mauvaise gestion » Mouais ! MAisais pas toujours….En fait le tout dépend du coût d’emprunt (TEG).

      1. Avatar de Gombo
        Gombo

        @Agadjavi
        Vous savez mieux que ca…
        Il y a une différence entre refinancer pour avoir de meilleurs taux et conditions ( avec ou sans nouveaux prets) et s’endetter pour payer ses dettes parce que l’on n’a pas les ressources pour payer…
        Dans un case on essaie de gagner de l’argent, dans l’autre on essaie de gagner du temps…
        Dans quel cas de figure sommes nous d’après vous ?

    3. Avatar de sonagnon
      sonagnon

      Merci Mr GOMBO pour cette réplique !!!
      Le problème est qu’ils croient que personne ne sait que le pays est à terre, et que les choix opérés sont problématiques.
      Un recours excessif à l’endettement n’est pas un signe de bonne santé économique, surtout pour des pays comme les nôtres qui n’ont qu’un ou deux produits d’exportation.
      Le covid n’explique rien, nous sommes face à des incapables et des faussaires.

  5. Avatar de ZATIN
    ZATIN

    Ce monsieur commence par nous pomper l’air avec les mêmes fausses arguties qu’il nous sert à tout bout de champ sur la base de fausses analyses :
    1) les montants des émissios de bons de Trésor et d’obligations du Trésor émis sur le marché financier régionale ne s’additionnent pas, car il s’agit, dans la plupart de cas, d’émissions REVOLVING, c’est à dire que des émissions sont faites pour rembourser des obligations émises par Yayi Boni il y a 8 ans et qui sont arrivées à échéance. Il en est de même des bons du Trésor, Toutes ces émissions sont organisées par UMOA-Titres sous la supervision de la Banque centrale, ceci dans le respect le plus scrupuleux des ratios d’endettement des pays. Tous les Etats de l’UMOA sont soumis à cet exercice depuis la suppression des avances en compte courant que la BCEAO accordait aupravant aux Etats. Quant on ne maîtrise rien , on cherce à savoir au lieu de pérorer dans le vide.
    2) S’agissant de l’utilisation des emprunts, il n’y a pas meilleures évidences que les réalisations de Talon (construction de routes et de voies dans nos villes et dans nos campagnes… Allez voir Lokossa). Pour vous l’asphaltage n’est pas productif et il faut donc laisser nos villes dans l’état de délabrement dans lequel tous les autres régimes les ont laissées. Talon réalise ce qui aurait dû être fait depuis 60 ans pour donner un cadre de vie décent à nos villes alors que nous ne faisons qu’envier Lomé ou Niamey (Cf Soglo qui s’extasiait il y a six mois devant la beauté de la ville de Niamey alors qu’il a été aux commandes de notre pays pendant 9 ans et 10 ans à la Mairie de Cotonou, sans compter son fils Lehady) et Ouaga
    3) Le Bénin n’a aucune ressource minière et le tourisme bien exploité devrait permettre de combler ce vide car nous avons d’immenses potentialités culturelles. Les élucubrations de M. Houessou au sujet des investissements prouvent qu’il n’observe même pas ce qui se passe dans nos pays voisins. Je vis au Sénégal où la station balnéaire de Saly est le fruit d’un investissement entamé depuis les années 60 (identification du site, aménagement avec plantations d’arbres, réalisations d’infrastrures routières, … et mise à disposition presque gratuite de terrains aux promoteurs d’hôtel…..Avec l’avancée de la mer, le Sénégal a également importé des basaltes pour construire des épis afin de calmer les vagues devenues trop puissantes
    4) Dans un passé récent avec le régime de Yayi Boni qui vous donnait à manger, les emprunts ont servi à bâtir que des éléphants blancs (Maria Gletta 1 avec 45 milliards , Machines agricoles, ICC services, Usines de jus de fruit, Siège de l’Assemblée Nationale que Talon va rebâtir, des routes construites pour 2 ou 3 ans, etc…)
    Donc, arguties fallacieuses, spécieuses….

    1. Avatar de Joeleplombier
      Joeleplombier

      Zatin
      La réponse à ce vaurien c’est de ne pas lire ses publications
      Ce que je fais .
      Je passais
      Le Plombier

      1. Avatar de Zanko
        Zanko

        Zatin sur le rat d’égout ou le rat d’égout sur Zatin, comment faites vous? Expliquez nous, nous sommes curieux

  6. Avatar de connardvirus
    connardvirus

    Joe rat des égouts
    La réponse que je t’ai faite n’est pas piquée des hannetons. Pour l’instant elle serait dans les tuyaux.

  7. Avatar de connardvirus
    connardvirus

    Joe, tes délires répétés cent mille fois sur ce Forum fois n’en font pas une vérité que cela te plaise ou non.
    Dis moi cela fait combien de temps que tu n’as pas mis les pieds au Bénin ?
    J’ose avancer en lisant souvent tes inepties que cela fait au moins 10 ans. Tes suppliques à Talon par presse interposée pour qu’il t’envoie des billets d’avion pour rentrer au pays sont jusqu’à ce jour sans réponse de sa part. Honte à toi.

  8. Avatar de connardvirus
    connardvirus

    Joe, tes délires répétés cent mille fois sur ce Forum fois n’en font pas une vérité que cela te plaise ou non.
    Dis moi cela fait combien de temps que tu n’as pas mis les pieds au Bénin ?
    J’ose avancer en lisant souvent tes inepties que cela fait au moins 10 ans. Tes suppliques à Talon par presse interposée pour qu’il t’envoie des billets d’avion pour rentrer au pays sont jusqu’à ce jour sans réponse de sa part. Honte à toi.
    Pour ton information, au mois de janvier dernier j’ai vu des travaux en cours en allant confirmer mon vol à Air France. J’ai vu aussi des travaux traverser le quartier de mes grands parents à Avaka jusqu’au carrefour 51 à Porto, etc,,,
    Cela n’empêche que je me pose des questions en lisant les articles de Jean F C Houessou qui fut un brillant Béhanzinois et après être devenu un brillant informaticien.
    Tu as demandé à LNT comment faire pour écrire un article ? Ils t’ont répondu via un robot n’est ce pas ? Eh ben moi j’attends cet article de ta part pour qu’on puisse rigoler un peu.
    Il ne sert à rien de chercher à salir ou à disqualifier JFC Houessou qui n’est pas de ton niveau intellectuellement parlant.

    1. Avatar de Agadjavidjidji
      Agadjavidjidji

      Un informaticien qui pretend donner des leçons de gestion de la dette publique c’est comme si Zuckerberg voudrait coacher le patron de la FED. Personne ne le prendra au serieux. Autrement dit tu viens de jeter un discredit monstre sur les ecrits de ton copain J.F.H

      1. Avatar de Gombo
        Gombo

        que sais tu du profil de JFH

  9. Avatar de Ahissou
    Ahissou

    Figurez-vous M. HOUESSOU que le Bénin, le jeudi prochain, sera de nouveau aux guichets de la dette, pour emprunter 130 milliards de CFA à travers l’émission des Bons du Trésor de maturité 3 mois en vue de financer les dépenses liées à la gestion de la crise sanitaire COVID-19

    1. Avatar de Ahissou
      Ahissou

      La réalité, c’est peut-être pour payer les salaires, vu le niveau actuel de dégradation de la trésorerie de l’Etat. COVID-19 n’est juste qu’un prétexte pour emprunter 130 milliards de FCFA

  10. Avatar de Zola
    Zola

    Et oui, le plombier n’y comprend rien. Il n’a pas fait de grandes études dirait l’autre.
    Alors, je te comprends rat d’égout.

    1. Avatar de Joeleplombier
      Joeleplombier

      Tiens ; notre ami@Zola qui a fait de grandes études.
      On le constate dans ses écrits ici .
      Va là-bas énergumène sans queue.
      Likpanon dans une société de likpa .
      Je passais
      Le Plombier

  11. Avatar de connardvirus
    connardvirus

    Encore une fois l’auteur de cet article nous a démontré avec vista comment le régime Talon serait devenu addict à la dette. Très bien.
    Mais serait il possible qu’un membre du cabinet Talon ou un membre du ministère de l’économie et des finances apporte la contradiction à Jean FC Houessou  à travers une tribune par ex.? Ainsi cela permettra peut être de forger sa propre opinion.
    Serait ce un vœu pieux ?

    1. Avatar de Joeleplombier
      Joeleplombier

      Coronavirus
      Un virus tu es vraiment. A circonscrire .
      Selon tes croyances ; si un individu qui raconte des non sens se masturbe pour se faire de la publicité ici; le gouvernement de mon pays doit apporter une contradiction.
      Un manque de respect au gouvernement je crois
      Laissez ce Houessou continuer ses délires
      Qui s’occupe même de celui-là ??
      Tchrous
      Je passais
      Le Plombier

  12. Avatar de Zansoukpè
    Zansoukpè

    Le pouvoir de la vérité est au dessus du pouvoir du mensonge. Le Covid19 nous révèle la face immergée et sombre de l’iceberg Talon – Wadagni.
    La fin d’un mandat sonne toujours l’heure de vérité pour le président sortant.
    Qu’il vous souvienne que la Rupture dès sa prise de pouvoir en 2016 claironnait tous les mauvais choix du régime sortant, racontant à qui veut les croire qu’ils avaient trouvé les caisses du trésor public vide. Ils donnaient le sentiment de vouloir corriger le tir.
    Dans l’hypothèse que Talon fera effectivement un mandat, et à moins d’un an de l’échéance de son mandat, on est en droit de douter qu’il fera le contraire de ce qu’il décriait. Pire que vide les caisses de l’Etat en 2021 seront truffées de dettes pour son successeur.
    Si le socialisme aveugle de Kérékou nous a conduit dans le précipice, le capitalisme béat et infertile de Talon nous plonge chaque jour un peu plus dans les abysses. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets…
    Arrivé comme un sauveur Talon est entrain de devenir le pire cauchemar…
    Le messianisme outrancier n’est jamais porteur de développement partagé.

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