Bénin: Retour au calme après le drame à Woroko qui a fait six morts

La population de Woroko dans la commune de Kétou a vécu un vendredi 1er mai sombre. Mais, selon le maire de la commune, les dispositions sont en train d’être prises pour que la vie reprenne son cours. Plus de 150 Kilomètres de Cotonou, à Woroko, un village de la commune de Kétou dans le département du Plateau, un drame est survenu le vendredi dernier. Au cours d’un affrontement entre Peulhs et villageois, six personnes sont mortes, plusieurs blessés graves et plusieurs maisons incendiées ont été enregistrés.

Quelques jours après ce drame, le maire de la commune de Kétou Théophile Dessa, au micro de Frisson radio, confie que «la situation au niveau de Woroko est une situation très grave ». Il explique qu’avant-hier, trois paysans dont le chef village ont perdu la vie avant d’ajouter que «Ces assaillants ont pris fuites ». Mais, «dans leur course, ils ont été rattrapés et parmi eux, il y a trois qui sont aussi abattus ». Selon les explications du maire, ces peulhs dans leur fuite ont aussi volé des engins, des motos neuves qui ont été récupérées.

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A le croire, «la population de Woroko présentement est sous le choc », «la psychose est totale et le village est totalement vidé ». Mais, les forces de l’ordre, la police républicaine et l’armée sont sur place. Et «la sécurité, pour le moment, règne le calme y est ». Des mesures pour que tout rentre dans l’ordre sont prises. Des rencontres se multiplient pour pacifier la situation afin que la vie reprenne comme d’habitude. Le maire Théophile Dessa  rassure que, même si la population est encore sous le choc, la situation est en train d’être maîtrisée.  

2 réponses

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    C’est un problème qui datent de plusieurs siècles entre populations peulhs nomades et agriculteurs sédentaires. Les uns font promener leurs troupeaux wui devastent, les champs des autres.

    Moi quu pensais qu’une solution définitive était déjà trouvée avec les interdictions recentes de circuler imposée aux eleveurs, par le gouvernement.

    Triste

  2. Avatar de Zanko
    Zanko

    Au lieu de parler de Boko Haram, on nous parle de Peulhs et villageois

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