Chloroquine : Didier Raoult s’attaque à l’étude qui remet en cause son efficacité

L’hydroxychloroquine est normalement utilisée pour traiter l’arthrite, et la chloroquine, un antipaludéen. Mais au plus fort de la pandémie dû au nouveau coronavirus, et alors qu’aucun traitement n’est disponible, l’éminent infectiologue, français, le Pr Didier Raoult était apparu comme une sorte de messie, en annonçant que la Chloroquine d’abord et  l’hydroxychloroquine ensuite avait un effet curatif sur le coronavirus dû à la covid-19. Ce vendredi, une vaste étude initiée par des chercheurs américains objectait le contraire mais pour Raoult, les conclusions de cette étude, n’engageaient que ceux qui l’avait menée.

« …ici elle sauve des vies »

L’étude, publiée vendredi dans la revue médicale The Lancet, est la plus grande analyse à ce jour des risques et des avantages du traitement des patients covid-19 avec des antipaludéens. L’analyse avait été menée par un collège de chercheurs et de médecins et conduite par Mandeep Mehra, professeur à la Harvard Medical School et médecin au Brigham and Women’s Hospital. Une analyse sur près de 100 000 patients tous testés positifs à la covid-19 et répartis dans 671 centres médicaux dans le monde. L’âge moyen étant de 54 ans avec 53% de patients masculins.

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Et les conclusions de l’étude avaient été sans appel : Non seulement, Il n’y aurait aucun avantage à traiter les patients avec l’hydroxychloroquine et la chloroquine mais en plus, ces médicaments augmenteraient la probabilité de leur décès à l’hôpital. Les deux médicaments provoquant à un taux de 41 % des effets secondaires potentiellement graves, en particulier des cardiopathies dont l’arythmie cardiaque.

Des conclusions qui ont tout de suite fait réagir, le Pr Raoult. Ce lundi sur les réseaux sociaux, l’infectiologue français avait déclaré : « Je ne sais pas si ailleurs l’hydroxychloroquine tue, mais ici elle sauve des vies ». Pour l’infectiologue, les données d’analyses de l’étude américaine ne reposeraient sur aucunes données empiriques mais sur des conclusions issues de métadonnées provenant de calculs informatiques. Selon le patron de l’IHU de Marseille, des « discordances » observées dans les  données issues de l’étude montraient que le sujet aurait été « mal maitrisé ».

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    L’industrie et les lobby pharma sont prêts pour attaquer les rivaux par tous les moyens. Ce sont des gens sans morale.

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