Il y a quelques jours, une étude publiée sur le média américain The Lancet venait directement mettre en doute l’utilité réelle d’un traitement à base de chloroquine dans le cadre de la lutte contre le covid-19. Un véritable coup dur pour les défenseurs de ce traitement qui ne s’imaginaient probablement pas être si rapidement désavoué.
En effet, suite à cette parution, l’Organisation mondiale de la Santé a décidé de réagir, annonçant mettre fin à tous les tests actuellement en cours visant à déterminer si, oui ou non, l’hydroxychloroquine serait utile afin de soigner le covid-19. En France, c’est le Haut conseil de santé publique (HCSP) qui a décidé de réagir, confirmant dans un premier temps l’inutilité de la chloroquine avant de préconiser l’arrêt total des soins à base de cette dernière.
La France décide d’interdire la chloroquine
Résultat, le gouvernement a décidé de suivre les recommandations du HCSP. En effet, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a confirmé qu’il serait désormais interdit en France, de traiter des patients atteints du covid-19, avec de la chloroquine. Une décision surprenante, qui pourrait porter le coup final aux études du professeur Raoult, fervent défenseur de cette molécule qui, selon lui, prise tôt dans le processus de soins, permet de rapidement remettre un malade sur pied. La décision elle, a été entérinée et a été diffusée par décret ce mercredi, dans le Journal officiel. Le laboratoire Sanofi, qui la commercialise sous le nom de Plaquenil est également impacté par cette décision de l’exécutif. Les représentants du groupe ont rapidement réagi, assurant avoir pris acte de cette décision.
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