C’est un secret de polichinelle. La mouvance présidentielle a remporté haut la main, les élections communales du 17 mai dernier. Une victoire que le député Orden Alladatin assimile subtilement à la réforme du système partisan puisqu’il laissera entendre sur les plateaux de Golfe TV que « la représentativité des partis politiques au plan national à l’issue des communales de 2020 rime avec la réforme du système partisan ». Le parlementaire rendra ensuite hommage au code électoral que ces élections communales ont éprouvé.
Selon ses dires, c’est la première fois que le Bénin expérimente ce code électoral qui exige que chaque parti politique présente des candidats dans les 546 arrondissements du pays. « Ça n’a pas été facile puisque des partis sont restés pendant deux jours dans la Cour de la Céna pour peaufiner leurs dossiers » reconnaît-il. Cependant, le parlementaire reste convaincu que c’est « la pratique qui permettra de l’affiner et au fur et à mesure qu’on évoluera le processus sera huilé ».
L’UP et le BR en position de force
Il faut dire que le système partisan ne laisse pratiquement pas de place aux petits partis politiques. Il a consacré les grands ensembles capables d’arracher des députés et de maires partout sur le territoire national. Orden Alladatin fait toutefois remarquer que les petits partis peuvent exister.
« Vous pouvez être un petit parti, ne pas avoir des représentants ni au parlement ni au niveau de l’exécutif des communes et avoir votre mot à dire dans le débat politique. Mais à l’occasion des élections, vous serez obligé de discuter avec les grands ensembles » laissera-t-il entendre. Rappelons que l’Union Progressiste et le Bloc Républicain sont les premières forces politiques du pays. Ils contrôlent l’entièreté de l’Assemblée nationale et 70 des 77 communes du Bénin.
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