Au Bénin, les élections communales et municipales ont lieu demain dimanche 17 mai dans un contexte de crise sanitaire. En effet, la pandémie de coronavirus sévit actuellement dans le pays. La barre des 300 cas confirmés a déjà été franchie. Pour Joël Atayi Guèdègbé, il n’est pas prudent d’organiser des élections dans un tel contexte.
« Pour ma part j’ai trouvé qu’on aurait pu reporter ces élections, mais je ne suis pas à la décision bien entendu. Nul ne sachant exactement quelle serait l’évolution de cette pandémie, peut être que le gouvernement a voulu prendre ses responsabilités, je crois, en maintenant ces élections là avec l’aval des autres présidents d’institutions qui se sont retrouvés dans une conversation qui n’a rien de légale » analyse le président de l’ONG Nouvelle Ethique au micro de RFI.
« Il y a une part de risque qui a été pris »
Quand on lui demande s’il n’a pas assez confiance à la Céna qui affirme avoir pourtant pris toutes les dispositions pour empêcher la propagation du virus, il explique que le comportement des hommes ne se décrète pas. En plus, il n’est pas sûr que les agents électoraux aient bénéficié d’une formation pour appliquer avec conscience professionnelle et diligence ces gestes barrières. « Il y a une part de risque qui a été pris » se convainc-t-il.
L’homme pense même que les dispositions n’ont pas été prises pour attirer l’attention sur les risques de contamination. Rappelons que cinq partis politiques sont en lice pour ces élections communales. Il s’agit de la Force Cauris pour un Bénin Emergent, de l’Union Progressiste, du Bloc Républicain, de l’UDBN et du Parti du Renouveau Démocratique (PRD).
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