Contrat d’armement avec Taïwan : Pékin exprime son inquiétude à Paris

Entre  la Chine et Taiwan, la cohabitation politique était plus conflictuelle que coopérative. Pour Pékin, ce petit État insulaire situé à 180 km à l’est de ses côtes, n’était qu’une « province » qui ne disait pas son nom. Le géant asiatique était de ce fait très regardant sur les toutes velléités d’autodétermination de Taipei, et les achats d’armes en faisaient partie. Ce mardi 12 mai, la Chine via son ministère des Affaires étrangères avait tenu à exprimer à la France sa désapprobation quant à un récent contrat de vente de matériels militaires signé entre Paris et Taipei.

Une « vive inquiétude »

La coopération militaire entre la France et Taiwan date des années 70. Une coopération « secrète » qui malgré des hauts et des bas, avait vu la conclusion en 1991 d’une vente par Paris pour  2,8 milliards de dollars de frégates françaises à Taipei. Six frégates ‘’Lafayette’’, des navires de classe militaires parmi les premier à inclure dans leur conception des paramètres de furtivité. A cette époque déjà, la Chine avait fait savoir sa « vive désapprobation » de ce contrat de vente ; et la tension diplomatique entre les deux états était montée d’un cran.

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Ce Mardi, nouvelle désapprobation de la Chine. Mais cette fois pour le renouvellement, la « modernisation » d’un équipement particulier sur les frégates ; les ‘’ lanceurs de leurres Dagaie ’’ selon une agence de presse internationale (AFP).  Cependant même si le contrat en question n’était qu’un simple contrat de maintenance portant sur à peine 25 millions d’euros ; Pékin avait tenu via sa représentation diplomatique à Paris à faire savoir qu’ils étaient « opposés à toute vente d’armes ou échange militaire ou sécuritaire avec la région de Taïwan ». Le message du  ministère chinois des Affaires étrangères stipulant en substance que pour « éviter de nuire aux relations sino-françaises », Pékin ne saurait que trop exhorter Paris à « annuler son projet de vente d’armes à Taïwan ».

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