Covid-19 : « On n’en guérit pas, on est soulagé » (Candide Azannai)

Moins de trois mois après l’apparition du coronavirus au Bénin, Candide Azannai continue de rendre le gouvernement responsable de la crise sanitaire actuelle. Dans une vidéo publiée hier lundi 11 mai sur sa page Facebook, le numéro 1 du parti Restaurer l’Espoir a encore laissé entendre que le gouvernement a failli pour n’avoir pas pris très tôt des mesures dictées par les principes de l’isolement et de précaution.

« Personne n’a fait le suivi épidémiologique sur une longue période »

« Le Covid-19, il ne faut pas permettre qu’un seul contaminé entre sur votre territoire parce que ça peut avoir des formes asymptomatiques comme symptomatiques. (…). Le seul responsable de cette situation, c’est le gouvernement » a déclaré l’ancien ministre de Patrice Talon. Il s’en prendra ensuite au cordon sanitaire, une autre mesure du gouvernement. Pour lui, il s’agit d’une « connerie ».

Quant aux informations faisant état d’un certain nombre de cas guéris, 62 plus précisément, Candide Azannai tranche radicalement : « On n’en guérit pas. On est soulagé. Vous avez des gens qui disent on est guéri, on est guéri. C’est une maladie nouvelle. Personne n’a fait le suivi épidémiologique sur une longue période. Et tant qu’on ne l’a pas fait sur une longue période et sur une grande population, on ne peut rien conclure » estime-t-il.

« C’est le sauve-qui-peut »

En somme, le leader du parti Restaurer l’Espoir ne croit pas en la guérison des personnes atteintes du coronavirus. Il n’ajoutait pas non plus foi aux chiffres communiqués par le gouvernement sur  le nombre de cas confirmés au Bénin, avant le dépistage de masse. En effet, pour l’ex député, il fallait faire un dépistage massif avant d’avancer des chiffres.

Rappelons que Candide Azannai est un opposant politique qui a la manie de peindre en noir tous les actions du gouvernement actuel.En guise de conseil, il a invité chaque citoyen à respecter  les mesures barrières pour échapper à ce virus car selon lui, « nous sommes dans un sauvetage personnel. C’est le sauve-qui-peut ».