Des étudiants béninois au Brésil réclament la 2è tranche du complément de bourse

De jeunes boursiers béninois au Brésil n’ont pas encore reçu la deuxième tranche de leur complément de bourse. C’est du moins ce qu’affirme  Bandiri Sabi Yari Moïse, parent d’une boursière. Selon cet homme qui a écrit à votre journal, « chaque boursier béninois doit déposer un complément de bourse de 480 mille FCFA au trésor public. Ce complément est géré par la DBSU (Direction des Bourses et Secours Universitaires) qui se chargera d’envoyer la moitié (240.000 CFA) dans la première année de l’étudiant à l’extérieur et l’autre moitié qui reste la seconde année ».

Sa petite sœur (boursière au Brésil) poursuit-il, a fait le dépôt en 2017 avant de venir au pays de Jair Bolsonaro début 2018. Vers la fin 2018, elle et ses collègues ont reçu la première tranche comme convenu. La deuxième tranche devrait être payée depuis début 2019 mais n’est malheureusement pas encore arrivée jusqu’à hier jeudi 21 mai. Il faut dire que ces jeunes boursiers ne sont pas restés les bras croisés durant tout ce temps. Ils sont déjà rentrés en contact avec l’ambassade du Bénin à Brasilia (capitale du Brésil).

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L’argent appartient aux parents

La représentation diplomatique leur a fait savoir que la DBSU n’a pas encore envoyé l’argent, raconte M Bandiri Sabi. Après l’ambassade du Brésil poursuit-il, les boursiers sont directement entrés en contact avec le personnel de la DBSU. « Au départ ils leur disaient d’attendre. Depuis le début de cette année, ils ne répondent plus aux messages de ces jeunes boursiers » fait-il savoir.

L’homme s’inquiète donc du silence de la Direction des Bourses et Secours Universitaires. Il se pose plusieurs questions: où est l’argent de  ces jeunes enfants ? Quand est-ce qu’ils recevront leur argent ?. M Bandiri Sabi rappelle à toutes fins utiles que l’argent réclamé a été déposé par les parents à la DBSU. Il ajoute que ces boursiers sont enfermés dans les maisons à cause du Covid-19. Les restaurants universitaires sont fermés et ceux-ci vivent selon lui, dans des conditions précaires.

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