Tôt ce jeudi 21 mai 2020, Abraham Zinzindohoué s’est prononcé sur les résultats provisoires des communales au Bénin. Concernant les partis qui n’ont pas pu passer le seuil de représentativité (PRD et UDBN), l’ancien ministre Abraham Zinzindohoué croit que «ça appelle à la réflexion ». Autrement dit, au niveau des partis qui se sont regroupés (l’UP, BR, FCBE), il y a une sorte de prédominance au rassemblement. Et «c’est la réforme qui est en train de montrer ses effets ». En analysant, il rappelle que «le législateur de 2017 voulait quatre partis politiques dans notre pays sans le décrété ». Il fait allusion au fameux article 242 qui parlait du cadre politique.
Le système partisan fait ses preuves
Aujourd’hui «nous sommes à trois partis politiques qui ont été éligibles ». Au départ, «il y avait une dizaine de partis et à l’arrivée, il y a trois grands partis politiques ». Cela veut dire que «la réforme a atteint sa vitesse de croisière ». Alors, il se réjouit du fait que l’Union progressiste soit partout sur le territoire national. Et «c’est ça que nous voulions, un parti d’envergure national ».
Des défis restent
Abraham Zinzindohoué croit que c’est un grand tournent que le Bénin vient de franchir. «Une page regrettable des violences pré et post électoral des législatives, je crois qu’une éponge vient d’être passée sur ces violences », fait-il savoir avant d’abord les défis qui restent à relever à court terme pour l’UP. Ils sont défis nombreux. Selon lui, ce qui fait la force de l’UP, c’est le sens de l’organisation. Donc, «nous continuerons notre organisation. Nous allons continuer la formation de nos militants parce que c’est le plus important, la formation des jeunes, des femmes que nous préparons pour l’avenir ». Il rappelle que la prochaine échéance est la présidentielle de 2021 et l’UP compte « maintenir le cap ».
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