Ce mercredi, la députée LREM Laëtitia Avia doit défendre le projet de loi visant à permettre de lancer une nouvelle forme de lutte contre la haine sur le net. Problème, celle-ci a vu son image être violemment détériorée après qu’une série de révélations entachant son image aient vu le jour, suite aux informations de Mediapart.
Pratiques managériales douteuses, insultes, violences morales, Mediapart dresse un portrait de Laëtitia Avia au vitriol. Sur les réseaux sociaux, l’élue a décidé de répondre, affirmant que ces accusations étaient mensongères. Soucieuse de préserver son image et défendre ses intérêts, elle a également confirmé qu’elle allait déposer plainte.
Laetitia Avia, une députée vivement critiquée
En tout et pour tout, ce sont cinq anciens collaborateurs de Laëtitia Avia qui ont accepté de témoigner à son encontre, décrivant des humiliations à répétition. Que ce soi sur leur travail ou leur apparence, des derniers auraient subi de nombreuses brimades à caractère raciste, sexiste et homophobe. Un ancien salarié d’origine asiatique serait d’ailleurs devenue la cible numéro un de la députée, celle-ci ne cessant de se moquer de lui, lançant des piques telles que « Tu es un faux Chinois, tu ne maîtrises pas Mac ».
Autre point central de cette affaire, les insultes à caractère sexiste et homophobe qu’elle aurait lancé à ses collaborateurs. Un problème de fond puisque la députée est en tête du combat en faveur des droits LGBT. « On a voté l’amendement des PD », aurait-elle affirmé à ses salariés, ce qu’elle a d’ailleurs confirmé sur les réseaux sociaux. Cependant, celle-ci a affirmé qu’il s’agissait d’une blague entre elle et ses proches et que ses propos ont été détournés. Malheureusement, les révélations ne se sont pas arrêtées là, des collègues de la députée étant également pris pour cible. Un ancien collaborateur affirme ainsi qu’elle insultait toutes les députées qu’elle n’aimait pas.
Insultes et pratiques managériales remises en cause
Physique, nom d’oiseau, moqueries liées aux circonscriptions, membres de l’équipe, les députés qui ne figurent pas dans ses petits papiers en prennent pour leur grade. Ses pratiques managériales laissent également à désirer. « Travailler pour elle, c’était être sollicitée de 7 heures à 1 heure du matin. Même le week-end. » affirme une ancienne assistante, épuisée par son temps au service de Laëtitia Avia. Des dysfonctionnements signalés auprès de l’Assemblée nationale et de la cellule anti-harcèlement, même si, à ce jour, cela n’a absolument rien donné.
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