Guerre en Libye : les USA s’en mêlent pour calmer les tensions

Le gouvernement américain de Donald Trump a plaidé en faveur de la fin du conflit libyen, hier vendredi, auprès de Fayez al-Sarraj, chef du gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale. Un communiqué de la diplomatie américaine a indiqué que dans un entretien téléphonique avec le chef du GNA, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a «réitéré l’opposition des Etats-Unis au flux persistant d’armes et de munitions qui arrivent dans le pays». Ils ont souligné la nécessité d’une « cessation immédiate » des hostilités, ainsi qu’un retour aux discussions politiques. Notons que les Etats-Unis soutiennent officiellement le gouvernement de Fayez al-Sarraj, même si leur position avait semé la confusion.

Les ingérences étrangères ont intensifié le conflit

Cela s’est traduit par le fait que le locataire de la Maison Blanche Donald Trump s’était notamment entretenu en 2019 avec le Maréchal Khalifa Haftar, rival de Fayez al-Sarraj et commandant en chef de l’Armée nationale libyenne (ANL). Au cours du mois d’avril de cette même année, les troupes de ce dernier avaient lancé une vaste offensive pour prendre le contrôle de la capitale libyenne : Tripoli. Depuis le début du conflit, les ingérences étrangères avec la Russie et les Emirats arabes unis, qui soutiennent Khalifa Haftar, ont au fil des mois intensifié le conflit. Le GNA par contre, est soutenu par la Turquie.

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Des victoires ces dernières semaines

L’appui de ce dernier a permis aux troupes progouvernementales d’accumuler des victoires ces dernières semaines. Les forces pro-Haftar comptent cependant, ne pas en rester là. Le chef de l’armée de l’air de l’homme fort de l’est libyen, Saqr Al Jaroushi, a fait part de son intention de déclencher la «plus grande campagne aérienne de l’histoire de la Libye», tout en avertissant que l’intégralité des positions turques sera dorénavant des « cibles légitimes » de l’ANL. Pour mémoire, la Libye est en proie à des tensions depuis la chute, en 2011, de l’ancien guide libyen Mouammar Kadhafi.

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