Le célèbre producteur américain Harvey Weinstein fait face à quatre nouvelles accusations pour viol, devant la justice de New-York. L’information a été donnée par un média français, qui a précisé que les plaintes ont été déposées hier jeudi 28 mai 2020. Selon les femmes qui n’ont pas voulu révéler leur identité, les faits qu’elles reprochent à l’homme âgé de 68 ans auraient eu lieu entre 1984 et 2013. Pour certaines d’entre elles, ils se seraient produits en marge du Festival de la Mostra de Venise et du Festival de Cannes. L’une des accusatrices, avait 17 ans quand le producteur de cinéma avait abusé d’elle.
Il avait reçu 20 ans pour agression sexuelle
En 1994, elle aurait été séquestrée, frappée et sexuellement abusée, après être allée pour un rendez-vous professionnel, dans la chambre d’hôtel de Harvey Weinstein. Selon la plainte, ce dernier lui « aurait demandé de lui remettre son permis de conduire et lui aurait dit que si elle racontait ce qui s’était passé à quiconque, il ferait en sorte qu’elle ne puisse jamais jouer dans aucun film. Et que ses associés la poursuivraient pour lui faire du mal, elle et sa famille. » Notons que Harvey Weinstein a été condamné à 23 années de prison, le 11 mars dernier. Il avait reçu 20 ans pour agression sexuelle contre l’ex-productrice de Mimi Haleyi.
Il est visé par trois inculpations en Californie
A cela s’ajoute trois années, à l’encontre de Jessica Mann, une femme qui n’était pas en mesure de donner son consentement et qui rêvait d’être actrice. Le producteur qui purge sa peine dans le centre correctionnel de de Wende, situé dans l’Etat de New-York est également visé par trois inculpations pour les faits du même genre en Californie. Dans cette affaire, Harvey Weinstein n’est pas la seule personnalité du cinéma à être pointée du doigt. La Major Disney, son frère Bob ainsi que leur société Miramax sont critiqués pour avoir fermé les yeux sur l’attitude du cinéaste américain.
Les documents judiciaires laissent voir qu’ « ils auraient dû savoir que Harvey Weinstein avait une propension à commettre des actes sexuellement déplacés et à abuser de sa position de pouvoir pour attirer les plaignantes et d’autres actrices aspirantes dans ses appartements et ses chambres d’hôtel sous prétexte d’opportunités professionnelles afin de les harceler, de les frapper, de les agresser, de les séquestrer et de les violer ».
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