Une sortie qui pourrait lui coûter très cher. En effet, Joe Biden, candidat démocrate à la présidentielle américaine, était l’invité d’une émission de radio vendredi matin. Au cours de son entretien, ce dernier a affirmé que les afro-américains qui hésitaient entre voter pour lui et le président Trump aux prochaines élections, n’étaient pas noirs.
Interrogé au cours de l’émission « The Breakfast Club », présentée par Charlemagne Tha God, le candidat à la présidentielle américaine, Joe Biden, a suscité l’indignation. Un entretien polémique au cours duquel il a beaucoup été question de couleur de peau. Ainsi, au bout de 17 minutes, une assistante de Biden a tenté de mettre fin à l’entretien, poussant le présentateur à affirmer qu’il était impossible d’agir comme ça dans un « média noir ».
Joe Biden, une phrase qui suscite la polémique
Face à cette attaque, Biden a répondu que, peu importe le média, il devait, dans tous les cas s’en aller. Le présentateur propose alors à Joe Biden de revenir à l’antenne, affirmant qu’il restait encore beaucoup de temps avant novembre prochain et qu’il avait plusieurs questions à lui poser. C’est à ce moment-là que Joe Biden va rétorquer, affirmant que si une personne de couleur hésitait entre lui-même et Trump, alors cette personne n’était pas noire.
Comment va réagir a communauté afro-américaine ?
Face à ce tacle surprise, Charlemagne Tha God lance alors que cela n’a rien à avoir avec Trump, mais qu’il souhaitait des informations, pour sa communauté. Il n’en fallait pas plus pour que l’ancien vice-président rappelle que 25 ans auparavant, il a travaillé sur le Voting Rights Act et que l’association nationale pour la promotion des gens de couleur (NAACP) l’a toujours soutenu dans ses décisions et ses campagnes. Malgré tout, Joe Biden a confirmé qu’il tenterait bien de revenir. La séquence a toutefois provoqué le buzz et l’équipe du candidat Trump n’a pas manqué l’occasion de rebondir sur cette remarque qualifiée de raciste et inhumaine. De quoi relancer les débats alors que la course à la présidentielle est plus incertaine que jamais. En effet, outre une Amérique divisée, la crise sanitaire, sociale et économique annoncée risque de rebattre les cartes.
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