Les USA et l’Iran se critiquent sans ménagement sur twitter

Lundi, Washington a appelé Téhéran à envoyer un avion, afin de permettre le rapatriement de onze ressortissants. Ces derniers sont effectivement sur le point d’être déportés hors du sol américain. Toutefois, l’avion semble mettre du temps à arriver et l’Iran a été accusé par les États-Unis, de vouloir saper le travail mis en place.

Qualifiés d’étrangers illégaux, ces onze citoyens devaient retourner en Iran dans les heures à venir. Toutefois, ces derniers n’ont toujours pas pu prendre le départ pour Téhéran. Sur Twitter, le vice-secrétaire au département américain de la Sécurité intérieure, se pose donc quelques questions. En effet, Ken Cuccinelli essaie de savoir pourquoi Téhéran, qui affirme vouloir récupérer ses ressortissants, ne fait rien pour.

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Washington accuse Téhéran

Parmi les personnes concernées, Sirous Asgari, chercheur iranien accusé de vols de secrets industriels. Arrêté en novembre dernier, celui-ci n’a toujours pas pu prendre la route en direction de son pays d’origine. De quoi passablement agacer les États-Unis, mais également l’Iran qui n’a pas tardé à réagir. Là encore sur le réseau social Twitter, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Mousavi, a invité Washington à arrêter de dire n’importe quoi. 

L’Iran décide de réagir

Celui-ci a ensuite évoqué un possible échange de prisonniers, sur la table depuis 2018. Selon lui, les citoyens iraniens actuellement bloqués sont tout simplement des otages que le gouvernement américain souhaite garder captifs. « Laissez nos citoyens partir ! » a-t-il ensuite lancé alors que Ken Cuccinelli lui, n’a nullement fait mention de ces tractations en coulisses.Une passe d’armes sur les réseaux sociaux qui tend à prouver que Twitter devient un outil diplomatique de plus en plus prisé.

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