Au Bénin, le procureur de Kandi et son substitut sont actuellement en prison. Ils sont soupçonnés de corruption et de participation à une entreprise terroriste. En effet, le substitut avait classé sans suite un dossier impliquant un présumé terroriste arrêté dans le parc W, une aire protégée située dans la partie septentrionale du Bénin et que le pays partage avec le Burkina Faso et le Niger. L’homme interpellé est présenté comme un agent de renseignement des terroristes. Le fait qu’il ait été relâché n’a donc pas plu aux policiers qui ont informé leur hiérarchie.
C’est ainsi que les deux magistrats ont été arrêtés puis déposés en prison après leur passage devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Il faut dire que ces magistrats et le commissaire par intérim de Kandi, également arrêté, sont défendus par un fort contingent d’avocats. Ces conseils ne vont pas par quatre chemins pour dénoncer la détention de leurs clients.
Ils sont « atterrés »
« Aucun élément concret ne sous-tend ces infractions, tout au plus, ça vaut un manquement qui peut être puni sur le plan administratif » confie Brice Houssou, l’un des conseils à RFI. Même dans les rangs des magistrats ça bourdonne. Un haut magistrat a même laissé entendre qu’ils sont « atterrés ». Notons que le Groupe d’étude et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social en Afrique (Gerdess-Afrique) a également dénoncé ces arrestations.
Pour l’organisation dirigée par Me Sadikou Alao, les dispositions des articles 634 et suivants du code procédure pénal obligent à recourir à une procédure spéciale impliquant la Cour Suprême pour mettre en cause la responsabilité d’un magistrat. Elle ajoutera qu’une décision de classement sans suite des magistrats de parquet ne peut emporter aucune sanction pénale.




Conardvirus, (@-@) et TCHITE vous avez compris le cours magistral de Joela banane , il est prof titulaire du CAMES et sévit à l’université de DAKAR et à Yale University
Yale sur vologne
Non pas Yale sur Vologne, t’as rien compris, mais Yale sur sauce Djoumglé avec placali , mieux que du gombo couché bèlè bèlè
djoumgblé
Enfin les magistrats se sentent « atterrés » parce que c’est leur tour, je voudrais que nous méditions cette pensée avant qu’il ne soit trop tard.
Je n’ai rien dit…
« Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai rien dit, je n’étais pas juif
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai rien dit, j’étais protestant…
… Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait plus personne pour dire quelque chose »
Pasteur Martin Niemöller Président des Eglises réformées de Hesse-Wassau. Partisan de l’arrivée d’Hitler puis
résistant. Déporté à Dachau de 1938 à 1945
Au pénal, le magistrat ne jouit d’aucune immunité ni d’aucun privilège. Donc peu importe qu’il commette une infraction liée ou non à ses fonctions, (ce qui serait le cas pour des faits de déni de justice, de corruption active ou passive, ou d’abus d’autorité, il peut être jugé au correctionnel, voire placé en détention provisoire. Je comprends parfaitement qu’un magistrat poursuivi en justice…, cela fait désordre, voire… très mauvais genre mais il faut que nos avocats défendant, fassent les distinctions entre Responsabilité pénale et responsabilité civile ou disciplinaire.