Violences policières : Camélia Jordana défie Castaner

La chanteuse française Camélia Jordana a estimé ne pas être en sécurité devant un policier, tout en évoquant les violences policières à caractères racistes, que subissent plusieurs hommes et femmes. La femme âgée de 27 ans a tenu ses propos au cours d’un entretien sur le plateau d’une émission de télévision française, dans la soirée du samedi 23 mai 2020. Ses dires ont suscité l’indignation au niveau de la police, puisque les deux principaux syndicats Unité SGP FO et Alliance ont exigé des poursuites judiciaires. Cependant, l’artiste a reçu l’appui du parlementaire du Val d’Oise, qui vient de quitter le parti La République en Marche à l’Assemblée nationale, Aurélien Taché.

Des propos « mensongers et honteux »

« Bravo @Camelia_Jordana, mais le prix à payer va être terrible…tu le savais. Ils vont nier puis retourner la charge de la preuve et une fois encore, chercher à faire passer les victimes pour des coupables. Cette France est si différente de celle dans laquelle nous avons grandis » a-t-il laissé voir sur Twitter. Christophe Castaner, ministre français de l’intérieur, a dénoncé les propos de la chanteuse sur le réseau de l’oiseau bleu, tout en les qualifiants de « mensongers et honteux ». Camélia Jordana a répondu au message du ministre, se disant aux étonnée par toutes ces réactions. Elle a lui par ailleurs proposé un débat en direct sur le plateau qu’il choisira.

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Eric Ciotti a demandé à Castaner de porter plainte

« Épatée par ttes[toutes] ces réactions, enthousiaste par la réouverture du débat public. Je ne m’exprimerai pas dans les médias suite aux nombreuses sollicitations en réaction aux propos de @CCastaner Je serai en revanche honorée de débattre en direct avec lui sur le plateau de son choix » a-t-elle laissé voir sur le réseau social. Outre Christophe Castaner, notons que le député des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, avait qualifié les propos de Camélia Jordana de « honteux et inadmissibles », tout en demandant au ministre de l’intérieur de porter plainte afin de défendre l’honneur des forces de l’ordre.

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