Selon Pékin, Washington prend l’ONU en otage

Photo de MIKE SEGAR/ Reuters

Depuis quelques jours, la situation à Hong Kong s’est subitement tendue après que le gouvernement chinois ait décidé d’imposer une nouvelle loi controversée, au sujet de la sécurité nationale sur le territoire semi-autonome. Face à cette crise politique, le gouvernement américain a décidé de vivement réagir, annonçant une série de mesures tout en réclamant la tenue d’un Conseil de sécurité de l’ONU.

Problème, Pékin a refusé cette demande, préférant ne pas rendre de comptes au sujet de ce qui se passe actuellement sur l’île. Mais ce n’est pas tout. En effet, le gouvernement chinois a également décidé de s’en prendre à Washington, qu’il accuse de vouloir prendre en otage le Conseil. Interrogé à ce sujet, Zhao Lijian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a ainsi affirmé que Washington n’avait absolument pas le droit de manipuler à sa guise les outils onusiens à sa disposition. Une attaque effectuée à l’occasion d’une conférence de presse tenue quelques heures avant que le président Trump lui, ne s’exprime à nouveau au sujet de la Chine.

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Washington manipule le Conseil de sécurité

Accusant Pékin d’être responsable de la crise du covid-19, Trump devrait annoncer une série de sanctions à l’encontre du pouvoir communiste dans les heures à venir. Pour le moment, difficile de savoir lesquelles elles seront, mais certaines voix affirment d’ores et déjà que les étudiants chinois pourraient être expulsés. Washington pourrait également sévir à l’encontre de Hong Kong. Selon le gouvernement américain, le centre économique asiatique pourrait perdre certains de ses avantages puisqu’il appartient désormais à Pékin.

Pékin ne lâchera rien

Les prochaines heures s’annoncent donc décisives concernant les relations économiques et politiques entretenues par la Chine et les États-Unis. Une nouvelle épine dans les pieds des diplomates et de la communauté internationale après que les deux nations se soient livrées, des mois durant, à une véritable guerre économique. Aujourd’hui, certains affirment d’ailleurs que nous serions en pleine période de nouvelle Guerre froide, avec d’un côté l’idéologie communiste prônée par Pékin et de l’autre, le protectionnisme américain.

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