Adama Traoré : en France veut-on cacher les réelles causes de sa mort ?

Vendredi dernier, le couperet est tombé. En effet, une expertise médicale affirmait qu’Adama Traoré est décédé d’un œdème cardiogénique et non pas d’une asphyxie positionnelle. Résultat, la responsabilité des gendarmes n’était plus vraiment engagée. De quoi susciter l’indignation de proches de la victime.

Maître Bouzrou, avocat de la famille, a alors pointé du doigt une expertise bien trop complaisante avec la véracité des faits. Résultat, celui-ci a décidé de se tourner vers une expertise indépendante, qui a alors eu lieu le 2 juin. Celle-ci a été menée par un professeur de médecine interne d’un grand hôpital parisien. Une expertise dont le résultat était très attendu par les proches d’Adama Traoré qui espèrent que justice lui sera faite.

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Une contre-expertise contredit la justice

La conclusion du rapport est sans appel. En effet, selon l’étude, c’est bien l’asphyxie par plaquage ventral qui a causé la mort d’Adama Traoré. Une expertise qui dispose de la même valeur que celle rendue par la justice. De fait, le rapport a été transmis au dossier d’instruction et sera étudié à l’occasion du procès. Du côté de la défense, on en démord pas. En effet, Me Bouzrou estime que le résultat de la première étude a été bâclé.

Adama Traoré, une affaire litigieuse

Selon lui, les professeurs choisis ont tout inventé, ces derniers ne disposant d’aucune compétence en cardiologie. Les experts désignés dans le cadre de l’expertise indépendante eux, sont toutefois spécialistes dans ce domaine. Résultat, il convient de souligner cette différence. De fait, aux yeux de Me Bouzrou, il ne fait donc aucun doute sur le fait qu’Adama Traoré soit bien décédé des suites de ce plaquage ventral.

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