L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a fait part de ses préoccupations concernant les prochaines élections présidentielles dans son pays. Depuis une vingtaine d’années, chaque élection en Côte-d’Ivoire s’illustre par des violences électorales. Le prédécesseur d’Alassane Ouattara a souligné dans un communiqué, qu’il y a une tendance à la généralisation de cette violence. Au regard de ses signes qui suscitent l’inquiétude de l’ex-président ivoirien, ce dernier a appelé les divers acteurs politiques et religieux, de même que la société civile à avoir un dialogue afin de tirer les leçons du passé. Dans une interview accordée à un média français, son porte-parole, Justin Katinan Koné, a abondé dans le même sens que lui.
Il « n’a pas l’exclusivité de cette responsabilité »
« Ce qu’il ne faut pas aussi qu’on oublie, c’est que les blessures de 2010 sont encore présentes en Côte d’Ivoire et il est important que nous puissions évacuer ces blessures, ces douleurs. Il s’agit donc de parler à toutes les personnes de toutes les composantes de la société ivoirienne. Et pour sa responsabilité, il veut l’assumer » a-t-il déclaré. Cependant, quand il lui a été demandé si cela veut dire que Laurent Gbagbo assume sa responsabilité dans les violences du passé, son porte-parole a fait savoir que le fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) « n’a pas l’exclusivité de cette responsabilité ».
Laurent Gbagbo est un acteur politique
Evoquant l’idée d’une responsabilité collective, il a déploré le fait qu’on a voulu faire de quelqu’un le responsable exclusif des violences du passé. Pour Justin Katinan Koné, Laurent Gbagbo est un acteur politique comme les autres, et il apprend à aller au-delà « de ce qu’il a pu ressentir ». Il a conclu en indiquant, que les leaders politiques doivent choisir la voie de la paix et de la réconciliation afin que les élections en Côte d’Ivoire ne constituent plus une source de violence.
Laisser un commentaire