France : à Dijon, des scènes de guérillas entre tchétchènes et résidents

Lundi soir, les forces de l’ordre françaises ont réussi à disperser un nous rassemblement d’hommes cagoulés et armés, qui ont assuré vouloir tout faire afin de défendre leur quartier face aux assauts répétés de membres de la communauté tchétchène au cours du weekend dernier. Pour la quatrième soirée d’affilée, la ville de Dijon a ainsi fait face à de graves violences.

Dans les faits, depuis plusieurs jours, de violents affrontements ont éclaté entre des membres de la communauté locale et des membres de la communauté tchétchène. Ses hommes se sont rassemblés du côté du centre-ville avant de se rendre en direction du quartier des Grésilles. Une situation à laquelle le maire de la ville a directement été confronté puisque ce weekend, en rentrant chez lui, il a croisé la route de ces individus cagoulés, armes à la main. Des faits qu’il a lui-même qualifié d’inacceptable.

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De graves violences éclatent à Dijon

Ces expéditions punitives ont été organisées à la suite de la violente agression d’un jeune de 16 ans, issue de la communauté tchétchène, le 10 juin dernier. Il s’agissait, dès lors, d’un règlement de comptes. Un constat partagé via un communiqué de presse par le préfet Bernard Schmeltz. Ce lundi, il semblait toutefois que la situation était revenue au calme et que les membres de la communauté tchétchène sont repartis chez eux. Toutefois, soucieux de se défendre, les locaux ont commencé à hausser le ton avant d’être repris par les forces de l’ordre. Ces dernières ont arrêté plusieurs personnes, toutes originaires de Dijon.

Plus de 200 membres de la communauté tchétchène, à Dijon

Samedi soir, une cinquantaine d’individus d’origine tchétchène se sont rendus aux Grésilles afin de faire passer un message. Le gérant d’une pizzeria a été grièvement blessé par balles. Le lendemain, ils auraient été plus de 200 à s’être encore rendu du côté du quartier des Grésilles afin d’affronter directement les locaux. Selon une source anonyme, des Tchétchènes venus d’Allemagne et de Belgique auraient également pris part à ces violences.

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