Franz-Olivier Giesbert n’aura pas été vraiment tendre avec l’actuel ministre français de la Santé. Ce vendredi 5 juin, à la faveur de son passage sur le plateau de la télévision française LCI, le journaliste n’est pas allé par quatre chemins pour vivement critiquer les revirements de Olivier Veran sur l’usage de la chloroquine comme traitement contre le nouveau coronavirus.
« Une mauvaise décision »
Le professionnel des médias estime dans son analyse de cette situation que l’autorité ministérielle devrait « faire amende honorable parce qu’il a, une fois de plus, pris une mauvaise décision ». Pour Franz-Olivier Giesbert, le neurologue n’est rien d’autre qu’un « mauvais ministre ». Un autre acteur de la politique française, avait également critiqué ce membre du gouvernement pour cette décision.
Il s’agit de Ségolène Royal qui voit en cette décision une manière pour Olivier Veran de se vengerde Didier Raoult. Gérald Kierzek pour sa part s’est montré moins virulent dans ses propos sur le ministre de la Santé. Le chroniqueur attire l’attention sur la sensibilité de la période et pense qu’il a peut-être été mal conseillé.Il a essayé de justifier les motifs de la décision du collaborateur de Macron.
Une décision en tant que ministre?
Selon Gérald Kierzek, Olivier Veran en toute « bonne foi » se serait dit : « si ça tue des gens il faut que je protège les Français ». Mais la décision aurait été prise « en tant que ministre de la Santé, mais surtout, en tant que médecin ». Rappelons que le gouvernement français avait martelé sa réticence à utiliser le protocole thérapeutique du professeur Didier Raoult. Ce protocole consiste à associer l’hydroxychloroquine et l’azithromycine. Ce traitement avait pourtant été adopté par beaucoup de pays africain.
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