Le journaliste Cheikh Yerim Seck a été interpellé ce mercredi 24 juin avec d'autres personnes dans le cadre d'une affaire supposée d'avortement. Le propriétaire de YerimPost avait été auparavant entendu par les enquêteurs de la Section des Recherches concernant ses déclarations sur l'affaire supposée de blanchiment d'argent et d'évasion fiscale dans laquelle les propriétaires de la société Batiplus sont cités.
Accusé d'avoir incité une jeune fille à l'avortement
Cheikh Yerim Seck avait été convoqué lundi dernier une nouvelle fois par les enquêteurs de la Section des Recherches de la gendarmerie. Selon le Quotidien Libération Online, le journaliste est accusé d'avoir incité une jeune femme à l'avortement. D'autres personnes ont également été entendues dans cette affaire selon le journal. Il s'agirait de la jeune femme en question, d'un infirmier et d'une proche du patron de YerimPost qui avait déféré à une convocation la semaine précédente après sa sortie sur l'affaire de blanchiment d'argent de Batiplus.
Interpellé à nouveau ce lundi et conduit au palais de justice à bord d'un véhicule de la gendarmerie, Cheikh Yerim Seck a été relâché et placé à nouveau sous contrôle judiciaire informe Libération Online qui cite des sources autorisées. Pour rappel, le journaliste qui avait été condamné en 2012 à trois ans de prison pour une affaire de viol est actuellement poursuivi pour diffamation contre la gendarmerie après avoir déclaré que la somme saisie lors de la perquisition effectuée par les gendarmes chez les frères Fares est de 4 milliards de francs CFA . Une somme largement supérieure à celle déclarée (650 millions de francs CFA).