Le tapioca, un autre incroyable dérivé du manioc

Le manioc est une plante vivace cultivée en zone tropicale. Le manioc est un tubercule non seulement succulent, riche en amidon, en fibres mais aussi riche en oligoéléments : vitamines B, C, magnésium, potassium, fer et calcium. Son amidon et ses fibres du manioc ont un effet de baume pour les systèmes digestifs. À côté de son usage de bas en ou placali ou tubercules cuits, les populations africains ont su en faire plusieurs autres dérivés traditionnels en transformant le manioc, qu’ils ont professionnalisé de nos jours de la font preuve d’innovation parmi lesquels nous distinguons le tapioca.

Valeurs nutritives

Le tapioca est riche en glucides, en fibres et en fer. Ainsi, consommer le tapioca stimule le transit intestinal et permet donc d’enrichir l’alimentation lorsque l’on recherche une perte de poids sans matières grasses. Sa composition en fer permet d’aider contre les risques d’anémie. De plus, sans gluten, le tapioca est la bouillie par excellence pour les personnes intolérantes ou même allergiques.

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Transformation du manioc en tapioca

Le manioc au Bénin par exemple, où c’est un des principaux aliments de base de la population et plus précisément à Savalou, ce tubercule est râpé, broyé, imbibé d’eau puis une fois l’amidon récupéré après extraction, un processus sous un brûleur particulier s’opère. De cette procédure qui permet d’empêcher la coagulation de matières azotées et la fermentation, on obtient les billes de tapioca après concassage de la masse obtenue. Le tapioca est donc produit à partir de l’amidon du manioc transformé à sec et traité après plus de dix étapes où la granulométrie des billes compte. On compte principalement 4 étapes : 1- épluchage des tubercules, 2- lavage, 3- râpage, et, 4- fermentation ou rouissage puis pressage. Il existe d’ailleurs plusieurs variétés de tapioca selon leur taille surtout : peu grossière (tapioca « CHIVI »), moins grossière et de très petite taille que l’on retrouve plus aisément sur les supermarchés au Niger, Burkina Faso, Nigéria, au Cameroun et au Bénin. La qualité de ces graines de manioc varie aussi selon les technologies de déshydratation utilisées pour la transformation ainsi il y a une différence entre un tapioca qui prend plus de temps à se déshydrater et celui qui prend moins de temps pour se déshydrater. Le tapioca ordinairement se présente sous forme de grains irréguliers d’environ 1 à 2.5 mm. Son goût est neutre ce qui le rend intéressant pour ajouter diverses saveurs ou arômes.

Important dans la gastronomie

Aujourd’hui, le tapioca est devenu une fécule de cuisine. On l’utilise même comme épaississant pour les soupes et les desserts. Particulièrement, dans une cuisson est simple lorsque le tapioca est cuit dans du lait, cela résulte en un délicieux dessert. Attention à la brasser afin d’éviter la formation de grumeaux indésirables selon les recettes. Au Cameroun, le tapioca est aussi appelé le sauveur des étudiants car cet aliment ne coûte pas cher et fournit une bonne satiété.

Conservation facile à l’abri de l’humidité

Le tapioca se conserve propre, à l’état sec à l’abri de la chaleur comme de l’humidité. Le mieux serait de le faire dans des contenants hermétiquement fermés comme dans le cas du riz ou des farines. Ainsi leur durée de conservation peut devenir très longue comme d’autres produits secs.

Certifié biologique ?

L’alimentation issue essentiellement des végétaux comme le tapioca pourrait toujours être certifiée biologique. Mais à cause des industries agroalimentaires, des traités pour l’intégration de graines génétiquement modifiées et l’utilisation des pesticides pour éliminer l’attaque des plantes par les parasites ou insectes, l’alimentation verte n’est plus toujours biologique. Avoir du tapioca biologique doit provenir de la transformation sans additifs du manioc, avec du manioc cultivé sans pesticide et loin de terres où sont implantée des graines génétiquement modifiées sans quoi elles contaminent les cellules végétales. De nombreux scientifiques ont publiés leurs investigations à ce propos. Il revient donc au consommateur de vérifier l’origine des végétaux désirés dans son panier.

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Mon stock de Tapioca est fini. Qui va m’en envoyer kpêde’?

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