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Manifestations aux USA : Trump et deux ministres visés par une procédure judiciaire

Ce jeudi, l’ACLU (Union américaine pour les libertés civiles) une association à but non lucratif luttant pour la défense des droits de l’homme et le mouvement ‘’Black Lives Matter’’, déposaient une plainte fédérale. Une plainte contre le président de la République, Donald Trump, le ministre de la Justice, William. P. Barr, le ministre de la défense, Mark Esper et d’autres officiels de l’administration Trump, pour  « attaque non provoquée et franchement criminelle » contre des manifestants devant l’église épiscopale historique de St. John à Washington.

« Un affront à tous nos droits »

« Nous ne serons pas réduits au silence par les gaz lacrymogènes et les balles en caoutchouc », avait déclaré à propos de la plainte ce jeudi, April Goggans, organisateur principal de Black Lives Matter pour la ville de Washington D.C. « Ce qui est arrivé à nos membres (…) ici dans la capitale nationale, a été un affront à tous nos droits » ajoutait en l’occurrence l’activiste. Lundi, alors que des dizaines de personnes protestaient ‘’pacifiquement’’ selon la presse, devant l’Eglise St John, classé monument historique ; les manifestants avaient été forcées de quittés manu militari les lieux.

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 Des membres de la police et de la sécurité militaire auraient dispersés la foule à coup de « matraques, de gaz lacrymogènes ; ou de balles en caoutchouc » dans l’unique but de permettre «  une séance photo du président tenant une Bible devant l’église épiscopale historique ». Pour L’ACLU, cette répression policière était une « attaque honteuse, inconstitutionnelle, non provoquée et franchement criminelle » induite par le président contre des personnes dont il ne partageait tout simplement pas les opinions.

Selon, Scott Michelman, directeur juridique de l’ACLU section de Washington, la plainte posée ce jeudi serait la première d’une longue série que l’association entend déposer. Des plaintes, en réponse à la violence de la police contre des protestataires et des journalistes lors de manifestations qui ont éclaté dans les 50 États du pays. Des répressions en totale violation du premier amendement de la Constitution des USA qui stipulait en l’occurrence : « Le Congrès ne pourra faire aucune loi ayant pour objet (…) de limiter la liberté de parole ou de presse, ou le droit des citoyens de s’assembler pacifiquement et d’adresser des pétitions au gouvernement pour qu’il mette fin aux abus ».

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Bébé en custume.

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