Le ministre porte-parole du gouvernement s’est entretenu avec la presse ce vendredi 05 juin 2020. C’est à la faveur d’une conférence de presse qui a eu pour cadre la salle de conférence du ministère du travail et de la fonction publique. Infailliblement, Alain Orounla s’est retrouvé à répondre à des questions liées au Code électoral comme le parrainage des candidats à la présidentielle de 2021.
Les journalistes ont exprimé les craintes de l’opposition, parce qu’à l’heure actuelle, elle n’a aucune chance d’obtenir des parrainages suffisants pour 2021. Selon le ministre de la communication, c’est une évidence qu’actuellement « certaines formations politiques désignées par les électeurs sont plus aptes à offrir ces parrainages, mais nul ne sait à ce jour en faveur de qui ces parrainages seront exprimés, sauf à faire de la spéculation ».
Le code électoral a t-il fini d’être retouché?
Il pense également que nul ne peut préjuger de l’évolution de la législation puisque l’objectif, ce n’est pas d’être rigide mais d’être rigoureux tout en faisant preuve de souplesse « afin que les dispositions arrêtées soient adaptées à notre contexte ». Le président de la République en a déjà donné la preuve en acceptant d’assouplir les règles établies dans la première mouture de la réforme du système partisan à la faveur du dialogue politique, poursuit Alain Orounla.
Ces propos du ministre laissent subodorer une probable relecture du code électoral. Ce n’est que le Mouvement Populaire de Libération (MPL) qui en sera ravi. En effet, lors de la rencontre de Patrice Talon avec les partis politiques il y a quelques jours, son leader Sabi Sira Korogné avait souhaité une révision des dispositions de la loi relatives au parrainage.
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