La République Islamique d’Iran n’a pu s’empêcher de donner son avis sur les événements engendrés par le meurtre du Noir américain par des policiers blancs lors d’une interpellation le 25 mai dernier. Le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères de l’Iran a profité d’une rencontre avec les hommes des médias de son pays pour demander aux autorités américaines ainsi qu’à la police de « laisser respirer » leurs compatriotes.
« Le monde est à vos côté »
Cette expression « laisser respirer » est visiblement utilisée en mémoire de George Floyd qui, s’adressant au policier qui avait son genoux sur son cou laissait notamment entendre : « Je ne peux pas respirer ». « Au peuple américain : le monde a entendu votre cri sur l’état d’oppression. Le monde est à vos côtés », a lancé le porte-parole des Affaires étrangères iranien Abbas Moussavi lors de cette rencontre avec les hommes des médias dans la capitale iranienne.
« Aux fonctionnaires et à la police américains : arrêtez la violence contre votre peuple et laissez-le respirer », a notamment poursuivi l’officiel iranien. Ce fut une occasion pour l’Iran de lancer quelques piques à l’endroit des autorités américaines. Pour ce pays qui n’a jamais caché son inimitié envers les Etats-Unis, le pays de Donald Trump pratique « la violence et l’intimidation à l’intérieur du pays et à l’étranger ».
« Le respect et non la violence… »
La République Islamique d’Iran indique que c’est avec un profond regret qu’elle voit « le peuple américain, qui cherche pacifiquement le respect et non la violence, ni être réprimé sans discernement ». Le Chef de la diplomatie iranienne avait déjà opiné sur cette actualité. Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif avait fait remarquer dans une de ses publications sur le réseau social de l’oiseau bleu que cette politique de « genou sur le cou » n’a rien de nouveau pour lui.
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