Aux USA, la messe du divertissement américain, Hollywood, n’a pas échappé à la vague de protestations contre le racisme induite par la tragédie de Minneapolis. En marge des nombreuses manifestations contre le racisme et les violences policières que connaissait le pays, plusieurs spectacles avaient été annulés en raison de la mauvaise représentation de la communauté noire. Dans une entrevue donnée récemment à un média culturel américain, le célèbre acteur, Anthony Mackie, le plus ‘’faucon’’ des Avengers, avait tenu lui aussi à dire son sentiment sur la révolution en cours.
« Black Panther », une exception…
Anthony Mackie, est l’acteur noir de 41 ans originaire de la Nouvelle Orléans, qui avait incarné avec brio, le ‘’Faucon’’ de l’univers Marvel et devrait de nouveau remettre le costume de l’oiseau de proie dans la très prochaine série des studios Marvel, ‘’ Le Faucon et le Soldat de l’Hiver’’. Dans une entrevue accordée il y a peu à Variety, l’acteur avait donné une analyse pas très reluisante des studios Marvel. « Cela m’a vraiment dérangé d’avoir joué dans sept films Marvel où chaque producteur, chaque réalisateur, chaque cascadeur, chaque costumier, chaque sono, chaque personne était blanc » avait en l’occurrence déclaré l’acteur.
Mais avait-il dit, heureusement qu’il y avait eu, Black Panther. Un film qui avait fait l’unanimité pour sa représentation de la culture africaine et afro-américaine ; du producteur aux acteurs en passant par le réalisateur et autres costumiers, tous étaient noirs. Mais là encore selon Mackie, ce n’était pas assez. Pour lui, le film avait certes été pour les studios Marvel, une grande première, voire une exception ; mais il ne l’avait peut-être été que parce que la trame de l’histoire elle-même était afro-inspirée.
« C’est plus raciste qu’autre chose. Parce que si vous ne pouvez embaucher les Noirs que pour les films noirs, vous dites en réalité qu’ils ne sont pas assez bons quand vous avez un casting principalement blanc » avait déclaré en substance Anthony Mackie. En d’autres termes pour ‘’le faucon’’, le monde du divertissement ne devait pas uniquement ne faire confiance à la main d’œuvre noire, que lorsqu’il ne pouvait décemment pas faire autrement.
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