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Au Canada, un phénomène jamais observé constaté chez des oiseaux

Par Rodrigue Gozoa
il y a 10 mois
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Une étude scientifique publiée jeudi dans Current Biology, une revue scientifique américaine de biologie, a montré que les bruants à gorge blanche du Canada abandonnent un vieux chant pour un nouveau. Le nouveau chant aurait vu le jour en Colombie-Britannique et s’était étendu loin vers l’est, jusqu’au Québec, à plus de 3 000 km de son origine. Maintenant, comme un nouvel air à la mode, la plupart des oiseaux du Canada le chantent.

Un changement biologique remarquable

Bien que certains cris d’oiseaux subissent des évolutions, ce changement rapide dans le chant d’un oiseau n’avait jamais été observé auparavant. «Pour autant que nous le sachions, c’est sans précédent», avait expliqué dans son exposé, le biologiste Ken Otter de l’Université du Nord de la Colombie-Britannique au Canada ; l’un des auteurs de l’étude. « Nous ne connaissons aucune autre étude qui ait jamais vu ce type de propagation à travers l’évolution culturelle d’un type de chanson » avait-il ajouté.

Comme les autres oiseaux, les moineaux mâles chantent pour établir leur territoire et attirer les femelles. Otter, qui étudie le comportement et la communication des oiseaux en Colombie-Britannique, avait remarqué pour la première fois que quelque chose se passait avec des appels de bruants à la fin des années 1990 : une modification de notes, à la fin du chant. Il effectuait des travaux sur le terrain, « juste à l’ouest des montagnes Rocheuses », avec un collègue qui étudiait lui habituellement les populations de l’espèce se trouvant plus à l’est.

Les bruants à gorge blanche étaient passés d’une fin de chant à trois notes pour des finitions à deux notes. Et cela en seulement 20 ans. Mais plus curieux, cette modification s’était progressivement répandue dans les populations sur plus de 3 000 km. Car les hypothèses scientifiques avaient jusqu’ici supposer que les variations de chants quoique souvent observées, étaient distincts et stables entre les régions et surtout persistaient au sein des populations sur de longues périodes. Il était donc « atypique », selon l’étude, qu’une nouvelle variante de chant née dans une région, envahisse et remplace la variante déjà établie dans une autre.

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