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Chine : un laboratoire nie avoir laissé échapper le coronavirus

La pandémie du nouveau coronavirus, continue sa course, drainant dans son sillage des millions de contaminés et de nombreux décès. Avec aucun remède de découvert et de multiples vaccins en cours dont personne ne saurait juger s’ils seraient à 100 % efficaces ; la covid-19 continue de susciter des interrogations notamment sur sa survenue. De ce point de vue, découvrir le patient zéro, celui par qui le virus aurait atteint l’espèce humaine, restait pour nombre de scientifiques une priorité. Et depuis l’ouverture de la brèche à Wuhan, les regards se tournaient de plus en plus vers un laboratoire de haute sécurité, l’Institut de virologie de Wuhan.

Le laboratoire dit n‘avoir eu aucune fuite

Le patient zéro était donc celui à qui nous devrions aujourd’hui les 12 millions de personnes contaminées de par le monde et les centaines de milliers de personnes décédées. Celui à qui on devrait le marasme actuel de l’économie mondiale. Et pour de nombreuses personnes, ce patient zéro serait chinois, mieux il aurait un lien direct avec l’Institut de virologie de Wuhan. Une dernière assertion dont le président américain, Donald Trump était un fervent défenseur.

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Mais pour les responsables chinois d’abord et ensuite pour les dirigeants de ce laboratoire, classé parmi les plus sécurisés de la planète ; l’ouverture de la brèche à Wuhan n’aurait rien à voir avec l’Institut. Selon Yuan Zhiming, directeur de l’Institut, aucun de ses employés, étudiants chercheurs ou même retraités n’étaient connus pour avoir été infectés. Et que les allégations sur une quelconque fuite en provenance de leurs installations relevaient bien plus de la diatribe politique que de faits matériels probants.

Le Pr Yuan Zhiming, n’avait eu de cesse depuis le début des accusations courant le mois d’avril, de rappeler la classification de l’établissement dont il avait la charge. Un laboratoire classé ‘’P4’’ pour « pathogène de classe 4 », autrement dit une structure réputée avoir les protocoles et les infrastructures adéquates pour travailler avec des souches dangereuses de micro-organismes. Le fait donc que la covid-19 ait commencé à frapper depuis la ville où le laboratoire était installé n’était donc qu’une coïncidence ; troublante certes, mais grossière.

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