Jeudi 2 juillet dernier, le professeur Didier Raoult de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille avait reçu un emballage contenant trois fioles et qui avait soulevé de nombreuses préoccupations. L’alerte très vite prise au sérieux par les autorités, a encore été levée le plus rapidement. Plus de peur que de mal, à la suite de l’analyse des fioles, elles ne contenaient aucune substance dangereuse.
A la réception du colis par la secrétaire du professeur, les forces de l’ordre avaient été alertées pour soupçon d’attaque chimique ou bactériologique à l’IHU de Marseille. En plus des trois fioles contenant un liquide inconnu, dont l’une s’est partiellement renversée sur la main de la secrétaire, l’emballage contenait également une lettre.
Grâce aux efforts fournis par les autorités qui ont déployé des équipes spécialisées pour analyser les contenus de l’emballage, et tenter également de déchiffrer la lettre qui accompagnait les fioles, rien de dangereux n’a été détecté. Selon des sources concordantes, les fioles contiendraient un mélange d’eau, d’éthanol ainsi que de fenouil.
Un remède miracle
Il s’agirait selon l’auteur du courrier, d’un « remède miracle » pour soigner le nouveau coronavirus. Ce disciple anonyme du microbiologiste, qui dit avoir reçu le remède directement de Dieu, souhaiterait « aider la science ». « Dans son courrier, la personne a indiqué que le but de cet envoi était de concourir à la science, il n’y a évidemment rien de délictueux dans tout cela...» a confié une source proche de l’affaire au quotidien La Provence. La police judiciaire a lancé une enquête en vue de déterminer l’expéditeur de l’emballage.
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