Kim Yo-Jong, sœur du numéro un nord-coréen, semble avoir qualifié le président américain Donald Trump d’« orgueilleux ». Elle a tenu ces propos, au cours d’une déclaration ce vendredi 10 juillet 2020. Selon les informations d’un média français, la femme politique a fait part de son désintérêt à organiser un nouveau sommet avec les Etats-Unis, à condition qu’il ait un « changement décisif » venant des USA. Kim Yo-Jong a confié également à un média nord-coréen, que si un sommet de ce type devait se tenir, « il est trop évident qu’il ne servirait qu’à des vantardises ennuyeuses » de la part d’une personne « orgueilleu[se] ».
Son influence semble s’accroître
Notons que le visage de Kim Yo-Jong a commencé par émerger depuis plusieurs mois. Restée pendant longtemps dans l’ombre de son frère, son influence semble s’accroître non seulement dans la politique intérieure du pays, mais également dans les relations internationales. Après avoir conduit une offensive contre la Corée du Sud, la femme âgée de 32 ans a choisi réduire les relations de son pays avec le 45e président des Etats-Unis, Donald Trump. Concernant les relations entre les deux pays, tout semblait pourtant avoir bien démarré. Depuis que Donald Trump a succédé à Barack Obama, Kim Jong-Un et lui se sont vus à deux reprises.
Les négociations sont restées au point mort
Pour rappel, la première rencontre était en 2018 à Singapour. La seconde avait eu lieu en février 2019 au cours d’un sommet à Hanoï, au Vietnam. Depuis cette dernière rencontre, les négociations sont restées au point mort, s’agissant de la pacification de la péninsule coréenne. Les désaccords entre les deux Etats se situent au niveau des sanctions internationales sur la Corée du Nord, du fait des programmes balistiques et nucléaires interdits par les Nations unies.
La Corée du Nord réclame la levée de toutes ces mesures punitives. Une chose qui n’est pas acceptée par les Etats-Unis. « Nous n’avons pas besoin de nous asseoir à la même table que les États-Unis en ce moment » a martelé Kim Yo-Jong, qui trouve que la dénucléarisation « n'(était) pas possible à ce stade ».
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