Facebook : l’aveu de Zuckerberg devant le congrès US

Aux USA, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg déjà entendu il y a quelques mois sur de potentielles brèches sur la confidentialité générale des données ;  était ce Mercredi, entendu de nouveau par un comité ad hoc anti-trust du congrès américain. Par vidéo-conférence, le PDG de Facebook a été interrogé sur les velléités de son entreprise consistant à copier l’application et les fonctionnalités de ses concurrents, mais aussi et surtout sur l’utilisation de cette stratégie pour les contraindre à la cession ou à la fusion.

Zuckerberg reconnait des écarts…

Aux USA comme dans bien d’autres économies développées, la loi du marché et de la concurrence était telle que les concentrations, les conglomérats et autres ‘’Trust’’, n’étaient pas autorisés. Or il était apparu que Facebook avait tendance à se débrouiller pour phagocyter ou acquérir des concurrents directs ou des plates-formes offrant des services plus aboutis que les siens. En occurrence, l’acquisition par Facebook de la plate-forme Instagram en 2012 pour un accord de un milliards de dollars. Et c’est sur cette tendance de la compagnie, qu’avait été interrogé ce mercredi, Mark Zuckerberg.

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Le panel antitrust du ‘’House Judiciary Committee’’semblait s’être préparé en conséquences. S’appuyant sur une riche mine de courriels entre les responsables de Facebook et ceux de nombreux autres dirigeants de compagnies concurrentes ; les membres du comité avait réussi à faire reconnaitre à Mark Zuckerberg que Facebook, a « certainement adapté des fonctionnalités que d’autres ont introduites ». Mais avait tenu à préciser, Zuckerberg, jamais, Facebook n’avait utilisé ce fait pour menacer et forcer des concurrents à lui céder des parts ou à se faire acquérir.

Pourtant, le patron de Facebook reconnaissant que l’application de partage de photos Instagram et l’application de messagerie WhatsApp étaient bien des concurrents, n’avait laissé filtrer aucunes informations sur comment il avait réussi à les convaincre à vendre. Ce mercredi, d’autres grands patrons de géants « technologiques », Amazon, Apple et Alphabet, avaient été entendus sur la même thématique.

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